RĂ©sumĂ©chapitre par chapitre 1. Le survivant . Vernon et PĂ©tunia Dursley mĂšnent une vie trĂšs normale avec leur fils Dudley, jusqu’au jour oĂč des Ă©vĂ©nements Ă©tranges se produisent autour d’eux. Le soir, Albus Dumbledore, Minerva McGonagall et Rubeus Hagrid arrivent Ă  Privet Drive et dĂ©posent le bĂ©bĂ© Harry Potter devant la porte des Dursley : les parents de L'Île MystĂ©rieuse est un roman de Jules Verne 1828-1905, publiĂ© Ă  Paris dans le Magasin d’éducation et de rĂ©crĂ©ation du 1er janvier 1874 au 15 dĂ©cembre 1875, et en volume chez Hetzel en 1875. Cette Ɠuvre vient achever, aprĂšs les Enfants du capitaine Grant 1867 et Vingt Mille Lieues sous les mers 1870, une vaste trilogie dont la constitution, inspirĂ©e aprĂšs coup par Hetzel pour des motifs plus commerciaux que littĂ©raires, obligera Verne Ă  compromettre la vraisemblance chronologique et la cohĂ©rence des deux premiers rĂ©cits. RĂ©sumĂ© du roman par chapitres PremiĂšre partie Le 24 mars 1865, un ballon emportĂ© par un ouragan s’abat sur un rivage indĂ©terminĂ© de l’ocĂ©an Pacifique. Il contenait cinq passagers dĂ©pourvus de toute ressource l’ingĂ©nieur Cyrus Smith, accompagnĂ© de son fidĂšle serviteur noir, Nab, et de son chien, Top; l’intrĂ©pide correspondant de guerre GĂ©dĂ©on Spilett; le brave marin Pencroff et son protĂ©gĂ©, un jeune orphelin du nom de Harbert Brown. Tous ont participĂ© Ă  la guerre de SĂ©cession dans les rangs des nordistes. Prisonniers des sudistes Ă  Richmond, ils se sont Ă©vadĂ©s en volant un aĂ©rostat. Mais la tempĂȘte les a amenĂ©s bien plus loin qu’ils n’avaient prĂ©vu. Et leur situation leur paraĂźt d’autant plus inquiĂ©tante que Cyrus Smith, le plus savant et le plus ingĂ©nieux d’entre eux, semble avoir disparu dans la catastrophe chapitres 1-3. Ils ne tardent pas, cependant, Ă  s’organiser pour survivre, trouvant Ă  s’abriter, vivant de chasse et de cueillette, parvenant Ă  faire du feu. Ils retrouvent mĂȘme l’ingĂ©nieur, mystĂ©rieusement sauf, dans une grotte du littoral chapitres 4-8. Avec Cyrus Smith, tout devient plus facile. Utilisant au mieux tout ce que lui offre la nature, il permet Ă  la communautĂ© de se doter de moyens de plus en plus nombreux et efficaces pour coloniser son domaine. En mĂȘme temps, il en pousse l’exploration aussi loin que possible il s’agit d’une terre absolument dĂ©serte, apparemment inconnue des gĂ©ographes, qu’il baptise l’üle Lincoln» chapitres 9-14. Les hĂ©ros se lancent dans des entreprises de plus en plus hardies et dĂ©licates. Ils pratiquent la mĂ©tallurgie, fabriquent des explosifs et rĂ©ussissent, en abaissant les eaux d’un lac, Ă  s’amĂ©nager une vaste demeure souterraine, Granite-House». Ils peuvent ainsi passer l’hiver dans un relatif confort. Cependant, certains faits ne manquent pas de les intriguer, comme la prĂ©sence d’un grain de plomb dans la chair d’un cochon sauvage chapitres 15-22. DeuxiĂšme partie La construction d’une pirogue rend les explorations beaucoup plus aisĂ©es. Mais un Ă©vĂ©nement, surtout, va profondĂ©ment bouleverser la vie des robinsons la dĂ©couverte d’une caisse Ă©chouĂ©e sur la plage, contenant des outils, des vĂȘtements, des livres, des armes et des ustensiles de toutes sortes. La provenance de ce trĂ©sor est inexplicable. Capables dĂ©sormais de se dĂ©fendre contre les plus terribles fauves, Cyrus Smith et ses compagnons s’aventurent sans crainte dans leur Ăźle. Ils peuvent ainsi rĂ©cupĂ©rer les dĂ©bris du ballon qui les a amenĂ©s et la prĂ©cieuse Ă©toffe qui le constitue chapitres 1-5. On parvient Ă  domestiquer un singe. On fortifie les abords de Granite-House, on en assure l’accĂšs par un ascenseur hydraulique et l’on met des vitres aux fenĂȘtres. Cyrus Smith, grĂące aux instruments rĂ©cupĂ©rĂ©s, peut constater que l’üle Lincoln est toute proche d’une autre terre, l’üle Tabor. Tous projettent d’aller la visiter. On entreprend alors la construction d’un bateau chapitres 6-10. Le second hivernage peut ĂȘtre affrontĂ© dans des conditions bien meilleures. L’embarcation est bientĂŽt achevĂ©e. DĂšs ses premiers essais, le Bonadventure donne toute satisfaction. Harbert pĂȘche une bouteille renfermant un message un naufragĂ© attendrait des secours dans l’üle Tabor. Les hĂ©ros y rencontrent un ĂȘtre revenu Ă  l’état sauvage qu’ils doivent ramener de force. Ils ne retrouvent leur route que grĂące Ă  un feu allumĂ© par une main inconnue chapitres 11-15. Leur nouveau compagnon est un ancien mutin, le contremaĂźtre Ayrton, abandonnĂ© par lord Glenarvan dans l’üle Tabor pour y expier ses crimes voir les Enfants du capitaine Grant. BourrelĂ© de remords, Ayrton trouve la rĂ©demption parmi ses sauveurs. Mais il affirme qu’il n’est pas l’auteur du message dans la bouteille. Ainsi renforcĂ©e, la petite sociĂ©tĂ© accomplit de nouveaux prodiges Cyrus Smith rĂ©alise mĂȘme un tĂ©lĂ©graphe Ă©lectrique. C’est alors qu’un navire est signalĂ© chapitres 16-20. TroisiĂšme partie Il s’agit, hĂ©las! d’un bateau pirate, le Speedy, commandĂ© par un ancien complice d’Ayrton l’infĂąme Bob Harvey. Le sort des six colons serait funeste si le brick ne sautait sur une mine. Qui l’a placĂ©e sous la coque? Tout en rĂ©cupĂ©rant ce qui peut l’ĂȘtre dans l’épave disloquĂ©e, Cyrus Smith s’ouvre de ses soupçons Ă  ses amis depuis leur Ă©tablissement, une prĂ©sence bienveillante n’a cessĂ© de leur venir en aide. À ce mystĂšre s’ajoute une inquiĂ©tude six pirates courent toujours. Ils se mettent Ă  tout ravager. Au cours d’un combat, Harbert est griĂšvement blessĂ©. Il mourrait sans un mĂ©dicament, lui aussi apportĂ© par le protecteur invisible qui a Ă©galement exterminĂ© les derniers pirates et libĂ©rĂ©s Ayrton, leur prisonnier chapitres 1-13. On songe Ă  construire un nouveau bateau et Ă  faire face Ă  un troisiĂšme hiver. Mais le mont Franklin, volcan qui domine l’üle, entre en Ă©ruption. L’hĂŽte inconnu se montre enfin c’est le capitaine Nemo voir Vingt Mille Lieues sous les mers, dont le Nautilus est cachĂ© depuis six ans dans une caverne communiquant avec Granite-House 14-15. L’extraordinaire personnage raconte toute son histoire. Il Ă©tait jadis le prince Dakkar, souverain indien, et il participa avec foi Ă  la rĂ©volte des Cipayes, en 1857. Vaincu, ayant vu toute sa famille massacrĂ©e, il projeta une terrible vengeance contre l’Angleterre. Il conçut donc son fabuleux sous-marin, semant la terreur sur les mers. Ayant perdu tous ses hommes, vieux et malade, Nemo a trouvĂ© refuge dans son repaire de l’üle Lincoln. C’est lĂ  qu’ému par les grandes qualitĂ©s humaines des naufragĂ©s, il a dĂ©cidĂ© de les secourir. Il meurt aprĂšs cette confession, lĂ©guant Ă  Cyrus Smith et Ă  ses amis une Ă©norme fortune en diamants. Le Nautilus, Ă  jamais bloquĂ© dans sa caverne, lui sert de tombe chapitres 16-18. Cependant, l’üle donne les signes d’une dĂ©sagrĂ©gation de plus en plus imminente. MalgrĂ© leur hĂąte, les hĂ©ros ne peuvent achever Ă  temps leurs prĂ©paratifs. Les coulĂ©es de lave et les tremblements de terre ruinent toute leur Ɠuvre. BientĂŽt, il ne reste plus de leur petite rĂ©publique qu’un rocher battu par les flots. Ils y sont miraculeusement recueillis par le Duncan, envoyĂ© par lord Glenarvan afin de rapatrier Ayrton au terme de douze annĂ©es d’expiation dans l’üle Tabor. Une notice dĂ©posĂ©e par Nemo dans l’üle a permis de les retrouver, quatre ans jour pour jour aprĂšs leur dramatique atterrissage chapitres 18-20. Analyse de L'Ăźle MystĂ©rieuse MĂȘlant grĂące au personnage d’Ayrton les aventures du capitaine Grant Ă  celles du capitaine Nemo, l’Île mystĂ©rieuse n’accomplit ce miracle qu’au prix d’évidentes contradictions. Ainsi, Nemo prĂ©tend qu’il a vĂ©cu depuis trente ans sous les mers. Mais si l’on considĂšre qu’il s’est mariĂ© en 1849 et qu’il s’est engagĂ© huit ans aprĂšs dans la rĂ©volte des Cipayes, il n’a pu voyager plus de dix annĂ©es dans son sous-marin. De plus, comment Ayrton, dĂ©posĂ© dans l’üle Tabor en 1865, pourrait-il y avoir passĂ© douze ans en 1869? Mais ces incohĂ©rences risquent de choquer davantage dans le fond que dans la forme. On peut ainsi regretter que Nemo perde de cette maniĂšre son fascinant anonymat. Hetzel est pour beaucoup dans cette rĂ©apparition. Mais en l’encourageant, il participe Ă  une trahison profonde de l’esprit fantastique qui dominait Vingt Mille Lieues sous les mers. L’incertitude apparaissait comme la seule conclusion possible de ce roman de dĂ©mesure et de rĂ©volte. L’Île mystĂ©rieuse, en remplissant les vides de son histoire, donne au destin de Nemo l’apparence plus banale d’un rĂ©cit achevĂ© et moral. Utilisant son gĂ©nie au service d’une Ɠuvre d’humanitĂ© et de justice, aprĂšs l’avoir consacrĂ© Ă  sa vengeance, rĂ©conciliĂ© avec la sociĂ©tĂ© dont Cyrus Smith et ses compagnons lui ont offert l’image la plus saine, il gagne son pardon. Toute la sombre ambiguĂŻtĂ© du personnage disparaĂźt au profit d’une figure plus Ă©difiante, mais plus pĂąle, parfaitement conforme au projet d’une littĂ©rature didactique et purement divertissante. Il est Ă©trange de constater qu’en Ă©crivant cette suite» Ă  son Ɠuvre la plus originale, Jules Verne lui impose une correction» identique Ă  celle qu’il imaginera pour les Aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Poe dans le Sphinx des glaces 1897. Dans les deux cas, il s’agira de pouvoir renvoyer aux textes premiers comme Ă  de pures fictions. Leurs personnages seraient alors restituĂ©s Ă  la rĂ©alitĂ©, rĂ©conciliĂ©s avec la morale et la raison, et rendus dĂ©finitivement incapables d’en perturber les lois par leur mort constatĂ©e. La frĂ©nĂ©sie de la destruction justiciĂšre, sorte d’utopie nĂ©gative, peut cĂ©der la place Ă  l’utopie fĂ©conde et positive la fondation d’une citĂ© idĂ©ale. Ainsi les diamants de Nemo pourront-ils servir Ă  Ă©difier une vaste colonie» en Iowa C’était comme une Ăźle en terre ferme.» On retrouvera ce schĂ©ma consacrĂ© dans la ville modĂšle rĂ©alisĂ©e par le docteur Sarrasin dans les Cinq Cents Millions de la bĂ©gum 1879. Dans tous les cas, le roman se charge d’une rĂ©flexion politique qui dĂ©passe, cependant, les limites d’une simple robinsonnade. La micro-sociĂ©tĂ© de l’üle Lincoln, fondant en un tout harmonieux Noirs et Blancs, travailleurs intellectuels et manuels, Ă©conomies traditionnelle et prĂ©industrielle, rĂ©alise ce que l’humanitĂ© historique n’a pas encore su crĂ©er. À ce titre, il est facile d’opposer ce monde idĂ©al, gĂ©rĂ© par des hommes de bonne volontĂ©, Ă  celui que les hĂ©ros ont quittĂ©, dĂ©chirĂ© par la plus injuste des guerres. Le rĂ©cit des efforts et des inventions par lesquels ils s’assurent peu Ă  peu le contrĂŽle de leur existence semble reproduire en les accĂ©lĂ©rant les lentes Ă©tapes de l’histoire humaine, depuis ses origines. Mais elle corrige aussi cette histoire en l’imaginant faite par des hommes non pas sortis de l’innocence primitive, mais mĂ»ris par les Ă©preuves et instruits de toutes les formes du savoir moderne. Cette sagesse leur Ă©vite de rĂ©pĂ©ter les erreurs des Ăąges anciens et donne Ă  leur action une efficacitĂ© prodigieuse. Oubliant l’idĂ©ologie stĂ©rile, les hĂ©ros veulent s’illustrer par des crĂ©ations strictement pratiques. S’ils ne se trompent pas, c’est qu’ils vont toujours au plus simple, renonçant Ă  tout raffinement inutile ou Ă  toute originalitĂ©. Ils ne prĂ©tendent pas faire de l’üle Lincoln autre chose qu’une imitation de leur monde originel Une petite AmĂ©rique! Nous y bĂątirons des villes, nous y Ă©tablirons des chemins de fer, nous y installerons des tĂ©lĂ©graphes, et un beau jour, quand elle sera bien transformĂ©e, bien amĂ©nagĂ©e, bien civilisĂ©e, nous l’offrirons au gouvernement de l’Union.» Leur tĂąche sera d’autant plus aisĂ©e que la nature qu’ils affrontent n’est pas vraiment un pur chaos. Produit parfait de l’activitĂ© volcanique, travaillĂ©e et structurĂ©e par les grandes forces telluriques, elle offre une synthĂšse de toutes les ressources de l’univers. Le regard savant du chimiste a tĂŽt fait d’en rĂ©duire les roches et les minerais Ă  une classification de substances aussi nombreuses que complĂ©mentaires. D’ailleurs, toute l’aventure n’apparaĂźt-elle pas comme un voyage Ă  travers tous les Ă©lĂ©ments? CommencĂ© par la traversĂ©e des airs, il trouve dans l’eau une infranchissable limite, obligeant Ă  conquĂ©rir la terre grĂące au dangereux pouvoir du feu qui, aprĂšs avoir servi l’Ɠuvre des hommes, finit par la dĂ©truire. Étrange expĂ©rience, donc, qui commence par donner au hĂ©ros la fiĂšre illusion de son pouvoir pour mieux lui rĂ©vĂ©ler l’aspect prĂ©caire de toute victoire sur la nature. Le roman s’appuie donc sur des thĂšmes largement connotĂ©s par toute une tradition; celui de l’üle en particulier. Mais on le voit traitĂ© d’une maniĂšre profondĂ©ment nouvelle c’est tout l’esprit du mythe de Robinson qui se trouve, en effet, dĂ©menti par l’exemple symbolique d’Ayrton, complĂštement dĂ©shumanisĂ© par l’épreuve de la solitude, rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© par sa rĂ©intĂ©gration sociale. En imposant sa clĂŽture, l’insularitĂ© oblige l’homme Ă  chercher en lui un monde plus vaste, Ă  comprendre qu’il lui incombe de faire un tout du rien, du manque absolu dans lequel il est jetĂ©. Au milieu d’un tel contexte, tout semble capable de s’humaniser, mĂȘme l’animal, comme le prouve le dressage de Jup, l’orang-outan transformĂ© en domestique zĂ©lĂ©. La sociĂ©tĂ© qui en dĂ©coule est idĂ©ale, non parfaite. Totalement artificielle, fondĂ©e par la nĂ©cessitĂ© et les circonstances, si elle paraĂźt apte Ă  s’instituer avec bonheur, elle ne saurait se reproduire, atteindre par elle-mĂȘme une pĂ©rennitĂ© dĂ©finitive. La mort de Nemo et la disparition de l’üle semblent montrer la prĂ©caritĂ© d’entreprises incapables d’un devenir naturel, biologique. Totalement absente, la famille fait irrĂ©mĂ©diablement dĂ©faut Ă  cet univers. Aucune femme n’accompagne les colons, Harbert est orphelin. L’éclatement des liens familiaux a prĂ©cĂ©dĂ© l’aventure et, du mĂȘme coup, a dĂ©fini a priori ses limites. Le dĂ©nouement seul permet de rĂ©unir les Ă©lĂ©ments ainsi disjoints, en ramenant sur scĂšne les personnages du premier roman, les Enfants du capitaine Grant Cyrus Smith et ses compagnons reçurent Ă  plusieurs reprises la visite de lord et de lady Glenarvan, du capitaine John Mangles et de sa femme, sƓur de Robert Grant, de Robert Grant lui-mĂȘme, du major Mac Nabbs, de tous ceux qui avaient Ă©tĂ© mĂȘlĂ©s Ă  la double histoire du capitaine Grant et du capitaine Nemo.» Il s’agit, sans doute, de remettre en ordre une histoire jusque-lĂ  rĂ©gressive, puisque dominĂ©e par la seule recherche d’un pĂšre rĂ©el, le capitaine Grant, ou mythique, Nemo, protecteur presque divinisĂ© des naufragĂ©s de l’üle Lincoln. Mort ou retrouvĂ©, le pĂšre peut s’effacer et permettre Ă  ses fils de retrouver la voie d’une histoire positive, poursuivie dans la modernitĂ© grĂące au legs d’un passĂ© exaltant mais rĂ©volu. C’est aussi l’accĂšs Ă  une existence moins problĂ©matique, oĂč il suffira d’imiter par la science ce que d’autres auront conquis par la passion. D. GIOVACCHINI Plus d'articles sur Jules Verne Fiche sur Voyage au centre de la Terre rĂ©sumĂ© et analyse Fiche de lecture sur Vingt mille lieues sous les mers rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse Michel Strogoff de Jules Verne rĂ©sumĂ© et analyse formulaireautorisation d'opĂ©rer un mineur. pierre et jean rĂ©sumĂ© par chapitre. dans quelle cryptomonnaie investir / fourgon campereve occasion
I MARSEILLE. — L’ARRIVÉE. Le 24 fĂ©vrier 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mĂąts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples. Comme d’habitude, un pilote cĂŽtier partit aussitĂŽt du port, rasa le chĂąteau d’If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l’üle de Rion. AussitĂŽt, comme d’habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s’était couverte de curieux ; car c’est toujours une grande affaire Ă  Marseille que l’arrivĂ©e d’un bĂątiment, surtout quand ce bĂątiment, comme le Pharaon, a Ă©tĂ© construit, gréé, arrimĂ© sur les chantiers de la vieille PhocĂ©e, et appartient Ă  un armateur de la ville. Cependant ce bĂątiment s’avançait ; il avait heureusement franchi le dĂ©troit que quelque secousse volcanique a creusĂ© entre l’üle de Calasareigne et l’üle de Jaros ; il avait doublĂ© PomĂšgue, et il s’avançait sous ses trois huniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d’une allure si triste, que les curieux, avec cet instinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait ĂȘtre arrivĂ© Ă  bord. NĂ©anmoins les experts en navigation reconnaissaient que si un accident Ă©tait arrivĂ©, ce ne pouvait ĂȘtre au bĂątiment lui-mĂȘme ; car il s’avançait dans toutes les conditions d’un navire parfaitement gouvernĂ© son ancre Ă©tait en mouillage, ses haubans de beauprĂ© dĂ©crochĂ©s ; et prĂšs du pilote, qui s’apprĂȘtait Ă  diriger le Pharaon par l’étroite entrĂ©e du port de Marseille, Ă©tait un jeune homme au geste rapide et Ă  l’Ɠil actif, qui surveillait chaque mouvement du navire et rĂ©pĂ©tait chaque ordre du pilote. La vague inquiĂ©tude qui planait sur la foule avait particuliĂšrement atteint un des spectateurs de l’esplanade de Saint-Jean, de sorte qu’il ne put attendre l’entrĂ©e du bĂątiment dans le port ; il sauta dans une petite barque et ordonna de ramer au-devant du Pharaon, qu’il atteignit en face de l’anse de la RĂ©serve. En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste Ă  cĂŽtĂ© du pilote, et vint, le chapeau Ă  la main, s’appuyer Ă  la muraille du bĂątiment. C’était un jeune homme de dix-huit Ă  vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveux d’ébĂšne ; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de rĂ©solution particulier aux hommes habituĂ©s depuis leur enfance Ă  lutter avec le danger. — Ah ! c’est vous, DantĂšs ! cria l’homme Ă  la barque ; qu’est-il donc arrivĂ©, et pourquoi cet air de tristesse rĂ©pandu sur tout votre bord ? — Un grand malheur, monsieur Morrel ! rĂ©pondit le jeune homme, un grand malheur, pour moi surtout Ă  la hauteur de Civita-Vecchia, nous avons perdu ce brave capitaine LeclĂšre. — Et le chargement ? demanda vivement l’armateur. — Il est arrivĂ© Ă  bon port, monsieur Morrel, et je crois que vous serez content sous ce rapport ; mais ce pauvre capitaine LeclĂšre
 — Que lui est-il donc arrivĂ© ? demanda l’armateur d’un air visiblement soulagĂ© ; que lui est-il donc arrivĂ©, Ă  ce brave capitaine ? — Il est mort. — TombĂ© Ă  la mer ? — Non, monsieur ; mort d’une fiĂšvre cĂ©rĂ©brale, au milieu d’horribles souffrances. Puis, se retournant vers ses hommes — HolĂ  hĂ© ! dit-il, chacun Ă  son poste pour le mouillage ! L’équipage obĂ©it. Au mĂȘme instant, les huit ou dix matelots qui le composaient s’élancĂšrent les uns sur les Ă©coutes, les autres sur les bras, les autres aux drisses, les autres aux hallebas des focs, enfin les autres aux cargues des voiles. Le jeune marin jeta un coup d’Ɠil nonchalant sur ce commencement de manƓuvre, et, voyant que ses ordres allaient s’exĂ©cuter, il revint Ă  son interlocuteur. — Et comment ce malheur est-il donc arrivĂ© ? continua l’armateur, reprenant la conversation oĂč le jeune marin l’avait quittĂ©e. — Mon Dieu, monsieur, de la façon la plus imprĂ©vue aprĂšs une longue conversation avec le commandant du port, le capitaine LeclĂšre quitta Naples fort agitĂ© ; au bout de vingt-quatre heures, la fiĂšvre le prit ; trois jours aprĂšs il Ă©tait mort
 Nous lui avons fait les funĂ©railles ordinaires, et il repose, dĂ©cemment enveloppĂ© dans un hamac, avec un boulet de trente-six aux pieds et un Ă  la tĂȘte, Ă  la hauteur de l’üle d’el Giglio. Nous rapportons Ă  sa veuve sa croix d’honneur et son Ă©pĂ©e. C’était bien la peine, continua le jeune homme avec un sourire mĂ©lancolique, de faire dix ans la guerre aux Anglais pour en arriver Ă  mourir, comme tout le monde, dans son lit. — Dame ! que voulez-vous, monsieur Edmond, reprit l’armateur qui paraissait se consoler de plus en plus, nous sommes tous mortels, et il faut bien que les anciens fassent place aux nouveaux, sans cela il n’y aurait pas d’avancement ; et du moment que vous m’assurez que la cargaison
 — Est en bon Ă©tat, monsieur Morrel, je vous en rĂ©ponds. Voici un voyage que je vous donne le conseil de ne point escompter pour 25,000 fr. de bĂ©nĂ©fice. Puis, comme on venait de dĂ©passer la tour ronde — Range Ă  carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine ! cria le jeune marin ; faites penaud ! L’ordre s’exĂ©cuta avec presque autant de promptitude que sur un bĂątiment de guerre. — AmĂšne et cargue partout ! Au dernier commandement, toutes les voiles s’abaissĂšrent, et le navire s’avança d’une façon presque insensible, ne marchant plus que par l’impulsion donnĂ©e. — Et maintenant, si vous voulez monter, monsieur Morrel, dit DantĂšs voyant l’impatience de l’armateur, voici votre comptable, M. Danglars, qui sort de sa cabine, et qui vous donnera tous les renseignements que vous pouvez dĂ©sirer. Quant Ă  moi, il faut que je veille au mouillage et que je mette le navire en deuil. L’armateur ne se le fit pas dire deux fois. Il saisit un cĂąble que lui jeta DantĂšs, et, avec une dextĂ©ritĂ© qui eĂ»t fait honneur Ă  un homme de mer, il gravit les Ă©chelons clouĂ©s sur le flanc rebondi du bĂątiment, tandis que celui-ci, retournant Ă  son poste de second, cĂ©dait la conversation Ă  celui qu’il avait annoncĂ© sous le nom de Danglars, et qui, sortant de sa cabine, s’avançait effectivement au-devant de l’armateur. Le nouveau venu Ă©tait un homme de vingt-cinq Ă  vingt-six ans, d’une figure assez sombre, obsĂ©quieux envers ses supĂ©rieurs, insolent envers ses subordonnĂ©s ; aussi, outre son titre d’agent comptable, qui est toujours un motif de rĂ©pulsion pour les matelots, Ă©tait-il gĂ©nĂ©ralement aussi mal vu de l’équipage qu’Edmond DantĂšs au contraire en Ă©tait aimĂ©. — Eh bien ! monsieur Morrel, dit Danglars, vous savez le malheur, n’est-ce pas ? — Oui, oui. Pauvre capitaine LeclĂšre ! c’était un brave et honnĂȘte homme ! — Et un excellent marin surtout, vieilli entre le ciel et l’eau, comme il convient Ă  un homme chargĂ© des intĂ©rĂȘts d’une maison aussi importante que la maison Morrel et fils, rĂ©pondit Danglars. — Mais, dit l’armateur, suivant des yeux DantĂšs qui cherchait son mouillage, mais il me semble qu’il n’y a pas besoin d’ĂȘtre si vieux marin que vous le dites, Danglars, pour connaĂźtre son mĂ©tier, et voici notre ami Edmond qui fait le sien, ce me semble, en homme qui n’a besoin de demander des conseils Ă  personne. — Oui, dit Danglars en jetant sur DantĂšs un regard oblique oĂč brilla un Ă©clair de haine, oui, c’est jeune, et cela ne doute de rien. À peine le capitaine a-t-il Ă©tĂ© mort qu’il a pris le commandement sans consulter personne, et qu’il nous a fait perdre un jour et demi Ă  l’üle d’Elbe au lieu de revenir directement Ă  Marseille. — Quant Ă  prendre le commandement du navire, dit l’armateur, c’était son devoir comme second ; quant Ă  perdre un jour et demi Ă  l’üle d’Elbe, il a eu tort ; Ă  moins que le navire n’ait eu quelque avarie Ă  rĂ©parer. — Le navire se portait comme je me porte, et comme je dĂ©sire que vous vous portiez, monsieur Morrel ; et cette journĂ©e et demie a Ă©tĂ© perdue par pur caprice, pour le plaisir d’aller Ă  terre, voilĂ  tout. — DantĂšs, dit l’armateur se retournant vers le jeune homme, venez donc ici. — Pardon, Monsieur, dit DantĂšs, je suis Ă  vous dans un instant. Puis s’adressant Ă  l’équipage — Mouille ! dit-il. AussitĂŽt l’ancre tomba, et la chaĂźne fila avec bruit. DantĂšs resta Ă  son poste, malgrĂ© la prĂ©sence du pilote, jusqu’à ce que cette derniĂšre manƓuvre fĂ»t terminĂ©e ; puis alors Abaissez la flamme Ă  mi-mĂąt, mettez le pavillon en berne, croisez les vergues ! — Vous voyez, dit Danglars, il se croit dĂ©jĂ  capitaine, sur ma parole. — Et il l’est de fait, dit l’armateur. — Oui, sauf votre signature et celle de votre associĂ©, monsieur Morrel. — Dame ! pourquoi ne le laisserions-nous pas Ă  ce poste ? dit l’armateur. Il est jeune, je le sais bien, mais il me paraĂźt tout Ă  la chose, et fort expĂ©rimentĂ© dans son Ă©tat. Un nuage passa sur le front de Danglars. — Pardon, monsieur Morrel, dit DantĂšs en s’approchant ; maintenant que le navire est mouillĂ©, me voilĂ  tout Ă  vous vous m’avez appelĂ©, je crois ? Danglars fit un pas en arriĂšre. — Je voulais vous demander pourquoi vous vous Ă©tiez arrĂȘtĂ© Ă  l’üle d’Elbe ? — Je l’ignore, Monsieur ; c’était pour accomplir un dernier ordre du capitaine LeclĂšre, qui, en mourant, m’avait remis un paquet pour le grand marĂ©chal Bertrand. — L’avez-vous donc vu, Edmond ? — Qui ? — Le grand marĂ©chal ? — Oui. Morrel regarda autour de lui, et tira DantĂšs Ă  part. — Et comment va l’empereur ? demanda-t-il vivement. — Bien, autant que j’ai pu en juger par mes yeux. — Vous avez donc vu l’empereur aussi ? — Il est entrĂ© chez le marĂ©chal pendant que j’y Ă©tais. — Et vous lui avez parlĂ© ? — C’est-Ă -dire que c’est lui qui m’a parlĂ©, Monsieur, dit DantĂšs en souriant. — Et que vous a-t-il dit ? — Il m’a fait des questions sur le bĂątiment, sur l’époque de son dĂ©part pour Marseille, sur la route qu’il avait suivie et sur la cargaison qu’il portait. Je crois que s’il eĂ»t Ă©tĂ© vide, et que j’en eusse Ă©tĂ© le maĂźtre, son intention eĂ»t Ă©tĂ© de l’acheter ; mais je lui ai dit que je n’étais que simple second, et que le bĂątiment appartenait Ă  la maison Morrel et fils. — Ah ! ah ! a-t-il dit, je la connais. Les Morrel sont armateurs de pĂšre en fils, et il y avait un Morrel qui servait dans le mĂȘme rĂ©giment que moi lorsque j’étais en garnison Ă  Valence. — C’est pardieu vrai ! s’écria l’armateur tout joyeux ; c’était Policar Morrel, mon oncle, qui est devenu capitaine. DantĂšs, vous direz Ă  mon oncle que l’empereur s’est souvenu de lui, et vous le verrez pleurer, le vieux grognard. Allons, allons, continua l’armateur en frappant amicalement sur l’épaule du jeune homme, vous avez bien fait, DantĂšs, de suivre les instructions du capitaine LeclĂšre et de vous arrĂȘter Ă  l’üle d’Elbe, quoique, si l’on savait que vous avez remis un paquet au marĂ©chal et causĂ© avec l’empereur, cela pourrait vous compromettre. — En quoi voulez-vous, Monsieur, que cela me compromette ? dit DantĂšs je ne sais pas mĂȘme ce que je portais, et l’empereur ne m’a fait que les questions qu’il eĂ»t faites au premier venu. Mais, pardon, reprit DantĂšs, voici la santĂ© et la douane qui nous arrivent ; vous permettez, n’est-ce pas ? — Faites, faites, mon cher DantĂšs. Le jeune homme s’éloigna, et, comme il s’éloignait, Danglars se rapprocha. — Eh bien ! demanda-t-il, il paraĂźt qu’il vous a donnĂ© de bonnes raisons de son mouillage Ă  Porto-Ferrajo ? — D’excellentes, mon cher monsieur Danglars. — Ah ! tant mieux, rĂ©pondit celui-ci, car c’est toujours pĂ©nible de voir un camarade qui ne fait pas son devoir. — DantĂšs a fait le sien, rĂ©pondit l’armateur, et il n’y a rien Ă  dire. C’était le capitaine LeclĂšre qui lui avait ordonnĂ© cette relĂąche. — À propos du capitaine LeclĂšre, ne vous a-t-il pas remis une lettre de lui ? — Qui ? — DantĂšs. — À moi, non ! En avait-il donc une ? — Je croyais qu’outre le paquet, le capitaine LeclĂšre lui avait confiĂ© une lettre. — De quel paquet voulez-vous parler, Danglars ? — Mais de celui que DantĂšs a dĂ©posĂ© en passant Ă  Porto-Ferrajo ? — Comment savez-vous qu’il avait un paquet Ă  dĂ©poser Ă  Porto-Ferrajo ? Danglars rougit. — Je passais devant la porte du capitaine qui Ă©tait entr’ouverte, et je lui ai vu remettre ce paquet et cette lettre Ă  DantĂšs. — Il ne m’en a point parlĂ©, dit l’armateur ; mais s’il a cette lettre, il me la remettra. Danglars rĂ©flĂ©chit un instant. — Alors, monsieur Morrel, je vous prie, dit-il, ne parlez point de cela Ă  DantĂšs ; je me serai trompĂ©. En ce moment, le jeune homme revenait ; Danglars s’éloigna. — Eh bien, mon cher DantĂšs, ĂȘtes-vous libre ? demanda l’armateur. — Oui, Monsieur. — La chose n’a pas Ă©tĂ© longue. — Non, j’ai donnĂ© aux douaniers la liste de nos marchandises ; et quant Ă  la consigne, elle avait envoyĂ© avec le pilote cĂŽtier un homme Ă  qui j’ai remis nos papiers. — Alors, vous n’avez plus rien Ă  faire ici ? DantĂšs jeta un regard rapide autour de lui. — Non, tout est en ordre, dit-il. — Vous pouvez donc alors venir dĂźner avec nous ? — Excusez-moi, monsieur Morrel, excusez-moi, je vous prie, mais je dois ma premiĂšre visite Ă  mon pĂšre. Je n’en suis pas moins reconnaissant de l’honneur que vous me faites. — C’est juste, DantĂšs, c’est juste. Je sais que vous ĂȘtes bon fils. — Et
 demanda DantĂšs avec une certaine hĂ©sitation, et il se porte bien, que vous sachiez, mon pĂšre ? — Mais je crois que oui, mon cher Edmond, quoique je ne l’aie pas aperçu. — Oui, il se tient enfermĂ© dans sa petite chambre. — Cela prouve au moins qu’il n’a manquĂ© de rien pendant votre absence. DantĂšs sourit. — Mon pĂšre est fier, monsieur, et, eĂ»t-il manquĂ© de tout, je doute qu’il eĂ»t demandĂ© quelque chose Ă  qui que ce soit au monde, exceptĂ© Ă  Dieu. — Eh bien, aprĂšs cette premiĂšre visite, nous comptons sur vous. — Excusez-moi encore, monsieur Morrel ; mais, aprĂšs cette premiĂšre visite, j’en ai une seconde qui ne me tient pas moins au cƓur. — Ah ! c’est vrai, DantĂšs ; j’oubliais qu’il y a aux Catalans quelqu’un qui doit vous attendre avec non moins d’impatience que votre pĂšre c’est la belle MercĂ©dĂšs. DantĂšs sourit. — Ah ! ah ! dit l’armateur, cela ne m’étonne plus, qu’elle soit venue trois fois me demander des nouvelles du Pharaon. Peste ! Edmond, vous n’ĂȘtes point Ă  plaindre, et vous avez lĂ  une jolie maĂźtresse ! — Ce n’est point ma maĂźtresse, monsieur, dit gravement le jeune marin c’est ma fiancĂ©e. — C’est quelquefois tout un, dit l’armateur en riant. — Pas pour nous, Monsieur, rĂ©pondit DantĂšs. — Allons, allons, mon cher Edmond, continua l’armateur, que je ne vous retienne pas ; vous avez assez bien fait mes affaires pour que je vous donne tout loisir de faire les vĂŽtres. Avez-vous besoin d’argent ? — Non, Monsieur ; j’ai tous mes appointements du voyage, c’est-Ă -dire prĂšs de trois mois de solde. — Vous ĂȘtes un garçon rangĂ©, Edmond. — Ajoutez que j’ai un pĂšre pauvre, Monsieur Morrel. — Oui, oui, je sais que vous ĂȘtes un bon fils. Allez donc voir votre pĂšre j’ai un fils aussi, et j’en voudrais fort Ă  celui qui, aprĂšs un voyage de trois mois, le retiendrait loin de moi. — Alors, vous permettez ? dit le jeune homme en saluant. — Oui, si vous n’avez rien de plus Ă  me dire. — Non. — Le capitaine LeclĂšre ne vous a pas, en mourant, donnĂ© une lettre pour moi ? — Il lui eĂ»t Ă©tĂ© impossible d’écrire, Monsieur ; mais cela me rappelle que j’aurai un congĂ© de quinze jours Ă  vous demander. — Pour vous marier ? — D’abord ; puis pour aller Ă  Paris. — Bon, bon ! vous prendrez le temps que vous voudrez, DantĂšs ; le temps de dĂ©charger le bĂątiment nous prendra bien six semaines, et nous ne nous remettrons guĂšre en mer avant trois mois
 Seulement, dans trois mois, il faudra que vous soyez lĂ . Le Pharaon, continua l’armateur en frappant sur l’épaule du jeune marin, ne pourrait pas repartir sans son capitaine. — Sans son capitaine ! s’écria DantĂšs les yeux brillants de joie ; faites bien attention Ă  ce que vous dites lĂ , Monsieur, car vous venez de rĂ©pondre aux plus secrĂštes espĂ©rances de mon cƓur. Votre intention serait-elle de me nommer capitaine du Pharaon ? — Si j’étais seul, je vous tendrais la main, mon cher DantĂšs, et je vous dirais C’est fait ; mais j’ai un associĂ©, et vous savez le proverbe italien Che a compagne a padrone. » Mais la moitiĂ© de la besogne est faite au moins, puisque sur deux voix vous en avez dĂ©jĂ  une. Rapportez-vous-en Ă  moi pour avoir l’autre, et je ferai de mon mieux. — Oh ! monsieur Morrel, s’écria le jeune marin, saisissant, les larmes aux yeux, les mains de l’armateur ; monsieur Morrel, je vous remercie, au nom de mon pĂšre et de MercĂ©dĂšs. — C’est bien, c’est bien, Edmond, il y a un Dieu au ciel pour les braves gens, que diable ! Allez voir votre pĂšre, allez voir MercĂ©dĂšs, et revenez me trouver aprĂšs. — Mais vous ne voulez pas que je vous ramĂšne Ă  terre ? — Non, merci ; je reste Ă  rĂ©gler mes comptes avec Danglars. Avez-vous Ă©tĂ© content de lui pendant le voyage ? — C’est selon le sens que vous attachez Ă  cette question, monsieur. Si c’est comme bon camarade, non, car je crois qu’il ne m’aime pas depuis le jour oĂč j’ai eu la bĂȘtise, Ă  la suite d’une petite querelle que nous avions eue ensemble, de lui proposer de nous arrĂȘter dix minutes Ă  l’üle de Monte-Cristo pour vider cette querelle ; proposition que j’avais eu tort de lui faire, et qu’il avait eu, lui, raison de refuser. Si c’est comme comptable que vous me faites cette question, je crois qu’il n’y a rien Ă  dire et que vous serez content de la façon dont sa besogne est faite. — Mais, demanda l’armateur, voyons, DantĂšs, si vous Ă©tiez capitaine du Pharaon, garderiez-vous Danglars avec plaisir ? — Capitaine ou second, monsieur Morrel, rĂ©pondit DantĂšs, j’aurai toujours les plus grands Ă©gards pour ceux qui possĂ©deront la confiance de mes armateurs. — Allons, allons, DantĂšs, je vois qu’en tout point vous ĂȘtes un brave garçon. Que je ne vous retienne plus allez, car je vois que vous ĂȘtes sur des charbons. — J’ai donc mon congĂ© ? demanda DantĂšs. — Allez, vous dis-je. — Vous permettez que je prenne votre canot ? — Prenez. — Au revoir, monsieur Morrel, et mille fois merci. — Au revoir, mon cher Edmond, bonne chance ! Le jeune marin sauta dans le canot, alla s’asseoir Ă  la poupe, et donna l’ordre d’aborder Ă  la CanebiĂšre. Deux matelots se penchĂšrent aussitĂŽt sur leurs rames, et l’embarcation glissa aussi rapidement qu’il est possible de le faire, au milieu des mille barques qui obstruent l’espĂšce de rue Ă©troite qui conduit, entre deux rangĂ©es de navires, de l’entrĂ©e du port au quai d’OrlĂ©ans. L’armateur le suivit des yeux en souriant, jusqu’au bord, le vit sauter sur les dalles du quai, et se perdre aussitĂŽt au milieu de la foule bariolĂ©e qui, de cinq heures du matin Ă  neuf heures du soir, encombre cette fameuse rue de la CanebiĂšre, dont les PhocĂ©ens modernes sont si fiers, qu’ils disent avec le plus grand sĂ©rieux du monde et avec cet accent qui donne tant de caractĂšre Ă  ce qu’ils disent Si Paris avait la CanebiĂšre, Paris serait un petit Marseille. En se retournant, l’armateur vit derriĂšre lui Danglars, qui, en apparence, semblait attendre ses ordres, mais qui, en rĂ©alitĂ©, suivait comme lui le jeune marin du regard. Seulement, il y avait une grande diffĂ©rence dans l’expression de ce double regard qui suivait le mĂȘme homme.
Unjour, pendant que le capitaine Billy Bones Ă©tait en train d’errer sur la falaise comme d’habitude, un homme (chien noir) vint Ă  sa recherche. ce dernier empĂȘcha Jim de sortir prĂ©venir le capitaine ; ensuite il força le jeune garçon Ă  se cacher derriĂšre la porte afin de rester seul avec le capitain.

Parfois, les Ă©tudiants ont l’impression qu’ils sont tropensemble. Si vous n'avez pas eu le temps de lire plusieurs chapitres volumineux du livre, une nouvelle rĂ©daction vous aidera. Ceci s'applique Ă©galement au roman "To Kill a Mockingbird". Le rĂ©sumĂ© du travail sera une vraie bouĂ©e de sauvetage, si vous avez besoin de comprendre en 10 minutes en quoi consiste ce travail structure et le dĂ©but du livreLe roman To Kill a Mockingbird», dont vous allez apprendre tout de suite le rĂ©sumĂ©, a Ă©tĂ© inventĂ© par l'Ă©crivain anglais Harper Lee. Il a Ă©tĂ© publiĂ© pour la premiĂšre fois en livre se compose de 31 chapitres et est divisĂ© en 2 parties. Le premier comprend les chapitres 1 Ă  11 et le second, les chapitres 12 Ă  dit que les avocats ont Ă©galement Ă©tĂ© une foisCe n’est pas un hasard, car le centre du rĂ©cit est la famille de l’avocat Attikus Finch et de ses enfants - l’aĂźnĂ© Jim et la plus jeune fille Louise, que tout le monde a surnommĂ©s premier chapitre du livre "To Kill a Mocking Bird",Un rĂ©sumĂ© dont vous avez lu le rĂ©cit, nous apprenons qu'au dĂ©but de l'histoire, le garçon avait environ 10 ans et la fille environ six ans. Les enfants n'avaient pas de mĂšre, elle est morte quand Louise a eu 2 ans. Elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e par leur pĂšre et frĂšre Atticus Finch, aidĂ© par la femme de chambre noire de l'Ă©pouvantail RadleyCet Ă©tĂ© pour eux dans la petite ville de Maycomb, Ă voisin, arrivĂ© neveu Dill. Il a dit qu'il avait 7 ans. Les enfants sont rapidement devenus amis, Jim et Glazier ont parlĂ© Ă  une nouvelle connaissance de la maison de l'Ă©pouvantail Radley. Selon la rumeur, un mauvais esprit y vivait, qui sortait la nuit et commettait des crimes mineurs. Ils ont Ă©galement dit que lorsque Radley Ă©tait adolescent, il se retrouvait dans une mauvaise compagnie. Ensuite, les jeunes hommes de ce groupe sont allĂ©s Ă  l'Ă©cole, ont fait leurs Ă©tudes et le pĂšre de Radley l'a enfermĂ© Ă  la maison et ne l'a plus lĂąchĂ©e fois l'Ă©pouvantail, dont le vrai nom est Arthur,il a dĂ©coupĂ© des images avec des ciseaux, son pĂšre est passĂ©. Le fils plongea les ciseaux dans sa jambe, les sortit et continua Ă  faire son travail, comme si de rien n'Ă©tait. L'aĂźnĂ© Radley n'a pas appelĂ© la police, mais a pu parler Ă  son fils de telle sorte qu'il a cessĂ© de sortir du tout et que personne ne l'ait vu depuis 15 Ă©tait tellement choquĂ©e par ces rumeurs qu'il se disputaitcouru Ă  la porte, se prĂ©cipita chez Radley et courut en arriĂšre. Avec cela, il prouva Ă  ses nouveaux amis qu'il Ă©tait courageux. Ceci conclut le premier chapitre du roman de Harper Lee, To Kill a Mocking Bird, un bref rĂ©sumĂ© du travail que nous passons au sont les chapitres 2, 3 et 4 chapitresAu dĂ©but de septembre, Dill est rentrĂ© chez lui et Glazastik est passĂ©e en premiĂšre annĂ©e. Le premier jour, ce n’était pas sans incidents, mais ils tĂ©moignaient de la gentillesse d’une Ă  la rĂ©crĂ©ation les enfants ont le petit dĂ©jeuneramenĂ© de chez lui, Walter Cunningham est un enfant mal habillĂ© qui n'a rien mangĂ©. Le professeur voulait lui prĂȘter de l'argent pour le dĂ©jeuner, mais il ne l'a pas pris, a-t-elle insistĂ©. Ensuite, Louise a essayĂ© d'expliquer Ă  l'enseignant que le garçon du clan Cunningham Ă©tait pauvre, qu'ils ne pouvaient pas donner de l'argent et que l'enseignant n'avait pas besoin de broussailles. Louise pensait qu'ils ne pourraient payer qu'avec des produits naturels, mais Mlle Caroline, l'enseignante mĂ©contente, frappa lĂ©gĂšrement la fille sur ses mains avec une rĂšgle. C'Ă©tait une n'Ă©tait pas douloureux, mais offensivement, alors les grands yeuxa volĂ© Ă  la rĂ©crĂ©ation sur Walter et a commencĂ© Ă  fourrer son nez dans le sol. SauvĂ© Kaningema Jim, qui l'a appelĂ© Ă  dĂźner. AprĂšs avoir mangĂ©, les enfants sont retournĂ©s Ă  l'Ă©cole. Mais Louise n’a pas aimĂ© cela lĂ -bas, car l’enseignante a dit qu’elle lisait de maniĂšre incorrecte, bien que cette fille ait Ă©tĂ© instruite par son pĂšre apprenons cela du chapitre 3 de la premiĂšre partie du livre."Pour tuer un oiseau moqueur." Le rĂ©sumĂ© passe immĂ©diatement au quatriĂšme. Elle raconte que la fillette a commencĂ© Ă  trouver des cadeaux petits mais agrĂ©ables dans le creux de l'arbre - chewing-gum, de vieilles piĂšces de monnaie dans une boĂźte, et plus tard au chapitre 7 - des poupĂ©es en bois, l'une Ă©tait comme elle, la seconde Ă©tait comme un frĂšre. En fin de compte, nous apprenons ce que le monstre leur a au huitiĂšme chapitresAu chapitre cinq, nous rencontrons un autre - Miss Modi. Elle leur a dit quel homme Atticus, brave et respectĂ©. Avant cela, Gelazier ne savait pas qu'il Ă©tait un tireur d'Ă©lite trĂšs sixiĂšme chapitre porte des astucesles enfants qui se trouvaient encore dans le jardin de Radley, tandis que Jim laissait le pantalon sous la clĂŽture quand il l'escaladait. Quelle a Ă©tĂ© la surprise de son frĂšre et de sa soeur, quand le lendemain matin ils ont trouvĂ© un pantalon que quelqu'un cousait, caressait et soigneusement suspendu Ă  la Ă  la fin, nous apprendrons que le bon l’a En attendant, nous nous tournons vers les Ă©vĂ©nements suivants du livre "To Kill a Mockingbird". Un rĂ©sumĂ© des chapitres est venu Ă  la 7Ăšme partie, qui dit que Louise est entrĂ©e en 2e annĂ©e. La huitiĂšme dira Ă  quel point la neige est tombĂ©e si rare dans ces endroits et les enfants en ont sculptĂ© la neige et la 9-11Au chapitre 9, Louise apprend pour la premiĂšre fois que son pĂšre estle tribunal dĂ©fendra le nĂšgre et beaucoup ne l’approuvĂšrent pas. La jeune fille dĂ©fendit le nom de son pĂšre, comme elle le pouvait, battant Ă  coups de poing contre des camarades qui insultaient Attikus. Le dixiĂšme chapitre expliquera comment il pourrait tirer de loin et se faire piĂ©ger par un chien enragĂ© afin de sauver les habitants de la chapitre 11, le pĂšre enseignait les bonnes - il a dit que Jim, qui avait piĂ©tinĂ© les camĂ©lias de Mme Dubose, allait maintenant la lire tous les jours. Le garçon l'a fait parce qu'elle a Ă©galement parlĂ© du pĂšre de son pĂšre. Lorsque la vieille femme en phase terminale est dĂ©cĂ©dĂ©e, une boĂźte de camĂ©lia a Ă©tĂ© remise Ă  Jim. Ceci termine le chapitre 11 et la partie 1 de Harper's Kill a Mocking Bird. RĂ©sumĂ© parle de la deuxiĂšme partie du romanLes lecteurs apprendront que le nĂšgre Tom RobinsonaccusĂ© d'avoir violĂ© la fille Mayella. MĂȘme au moment de l'enquĂȘte, son pĂšre, Bob Ewell, a persuadĂ© les deux hommes, qui sont arrivĂ©s au poste de police pour engager des poursuites. Mais le courageux Atticus Finch a dĂ©couvert le complot et a dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre de service. Jim et Louise sont venus en secret aprĂšs le pĂšre. La fille immĂ©diate a sauvĂ© Atticus. Elle a vu Walter Cunningham dans la foule et a dit qu'elle Ă©tudiait avec son fils dans la mĂȘme classe, qu'elle Ă©tait amie et qu'il Ă©tait Ă  leur dĂźner. Elle a pu toucher le cƓur d'un homme, il a dit aux pirates de l'air de rentrer chez par hasard, les enfants sont allĂ©s au tribunal. Mon pĂšre ne voulait pas cela, car le sujet n’est pas destinĂ© aux oreilles des enfants. Un avocat avisĂ© a rĂ©ussi Ă  dĂ©truire tous les arguments de l'accusation et Ă  prouver que Tom Robinson n'Ă©tait pas en il ne pouvait pas pardonner Ă  Bob Ewell. Il a attaquĂ© les enfants de l'avocat alors qu'ils sortaient du bal costumĂ© de l'Ă©cole et les ont attaquĂ©s. Louise a Ă©tĂ© sauvĂ©e par son costume de citrouille inconfortable, mais plutĂŽt durable, et par Jim Felishen Redley. Au combat, Ewell a Ă©tĂ© tuĂ©, mais le shĂ©rif n'a pas engagĂ© de procĂ©dure, il a dit Ă  tout le monde que Bob Ă©tait tombĂ© sur son travail se termine de maniĂšre trĂšs Ă©mouvante - la jeune fille prend la main de leur sauveur, le Peur de Radley, l'escorte chez elle et parle comme un vieil termine la relecture du livre "To Kill a Mockingbird". RĂ©sumĂ© en anglais, les Ă©tudiants peuvent faire eux-mĂȘmes, il suffit de traduire cet article.

LApocalypse, rĂ©sumĂ© des chapitres 12 Ă  22 : un combat entre Dieu et Satan. Le chapitre 12 introduit le personnage du dragon (le serpent, le Diable ou encore Satan). 3) Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept tĂȘtes et dix cornes, et sur ses tĂȘtes sept diadĂšmes.

17 aoĂ»t 2018 5 17 /08 /aoĂ»t /2018 2010 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERĂ©fĂ©rences des pages entre parenthĂšses Ă©dition GF n°1119 et rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s NEUVIÈMEExaltĂ© par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal Ă  s’endormir et son sommeil fut agitĂ© par les prĂ©sages. Il fut rĂ©veillĂ© Ă  dix heures par le son de la cloche animĂ©e par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans ĂȘtre vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intĂ©rieure du chĂąteau 241. L’affaiblissement de son pĂšre qui n’avait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point qu’il crut le voir sur une terrasse ; mais ce n’était qu’un valet de chambre. Des jeunes filles Ă©taient occupĂ©es Ă  tracer des dessins avec des fleurs dans les rues oĂč devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs d’enfance et cette journĂ©e passĂ©e en prison dans un clocher fut peut-ĂȘtre l’une des plus heureuses de sa vie. » Il considĂ©rait sa vie avec hauteur 242. Il n’avait pas le cƓur Ă  haĂŻr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquĂ©e et ennuyeuse avec la duchesse d’A*** que j’étais obligĂ© d’aimer Ă  Naples puisque je lui avais dit que j’étais amoureux d’elle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considĂ©rations sur la vie qu’on lui destinait, sur la pension que lui rĂ©servait sa mĂšre. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de CĂŽme À quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est lĂ  sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour rĂ©aliser que lĂ  oĂč il Ă©tait, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de l’église, la tradition des mortaretti commença 244 fusils Ă  canons sciĂ©s remplis de poudre et plantĂ©s Ă  terre qu’on fait exploser en mĂȘme temps. Avec les lunettes de l’abbĂ©, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes qu’il avait connues jeunes filles. La procession passĂ©e, la chaleur se faisait Ă©crasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte d’en bas du clocher s’ouvrir. C’était la Ghita, la vieille servante de l’abbĂ© BlanĂšs qui lui apportait un panier. Il eut la tentation d’aller la saluer mais il y rĂ©sista de peur de la compromettre et de dĂ©plaire Ă  l’abbĂ©. Il dĂźna, fit un somme et fut rĂ©veillĂ© Ă  huit heures et demie par l’abbĂ©. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissĂ©e Ă  la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frĂšre et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hĂąta de partir. Il Ă©tait Ă  peine arrivĂ© devant le chĂąteau que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ© mais il rĂ©ussit Ă  leur Ă©chapper. Puis, il pressa le pas et se mit Ă  courir 247. Il Ă©tait partagĂ© entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu d’aller directement sur les bords du lac Majeur oĂč sa barque l’attendait, il fit un Ă©norme dĂ©tour pour aller voir le marronnier que sa mĂšre avait plantĂ© vingt-trois ans plus tĂŽt. Il s’occupa d’une branche cassĂ©e et de bĂȘcher autour de l’arbre puis se mit en route 248. Il n’avait pas fait une lieue qu’une bande Ă©clatante de blancheur dessinait Ă  l’orient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beautĂ© des lieux, ce qui Ă©tait dangereux dans sa situation. Il pouvait Ă  tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme s’avançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. C’était un valet de chambre. Devait-il lui casser la tĂȘte sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse Ă  dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il Ă©tait le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frĂšres Riva qui l’avaient surpris dans la chambre de leur sƓur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi Ă  Milan. Il menaça le valet de mettre Ă  ses trousses son 251 cousin, le comte Alari s’il avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de l’argent qu’il faillit oublier en s’enfuyant. A deux heures du matin, il Ă©tait sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il Ă©tait heureux d’avoir revu l’abbĂ© BlanĂšs et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice Ă©tait Ă  Parme oĂč il raconta son voyage Ă  la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir Ă  Baden. Il lui lĂ©guait le palais et francs. La duchesse Ă©tait ennuyĂ©e de cet hĂ©ritage Ă  cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui l’accablaient de lettres anonymes et de dĂ©nonciations infĂąmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une rĂ©ponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriĂ©taire du cheval. Le comte Ă©voqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas d’arrestation. Il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de se dĂ©fendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de l’aider Ă  faire sa fortune comme il l’avait dit Ă  la duchesse. Il commencerait par le faire Ă©vĂȘque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite l’archevĂȘchĂ© de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancĂȘtre qui construisit le chĂąteau de Grianta GalĂ©as Sforza, Duc de Milan avait remis Ă  Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du chĂąteau. Vespasien dĂ©cacheta la lettre et y dĂ©couvrit l’ordre donnĂ© au commandant de le mettre Ă  mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaĂźtre comme commandant du chĂąteau puis il jeta le commandant dans un puits et dĂ©clara la guerre aux Sforza. En Ă©changeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprĂ©cia l’histoire 256 et Ă©voqua la reddition de NapolĂ©on aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre d’imprudence comme celle qui aurait pu le conduire Ă  une prison Ă©ternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa Ă  la prophĂ©tie de l’abbĂ© BlanĂšs. La duchesse remarqua sa gravitĂ© 257. Le comte lui parla de l’archevĂȘque Landriani. Il le ferait bientĂŽt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-gĂ©nĂ©raux ; il Ă©tait lieutenant depuis le siĂšge de Tarragone par le marĂ©chal Suchet. Il recommanda Ă  Fabrice de faire une visite de courtoisie Ă  l’archevĂȘque. Ce qu’il fit en songeant aux prĂ©sages de l’abbĂ© BlanĂšs 258-259.CHAPITRE ONZIÈMEAu sortir de l’archevĂȘchĂ©, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais c’est la mammacia, qui faisait fonctions de mĂšre, qui lui rĂ©pondit. Elle Ă©voqua l’ordre donnĂ© Ă  la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de l’argent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, Ă  la derniĂšre reprĂ©sentation que nous avons donnĂ©e, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancĂ© deux soufflets et a dĂ©chirĂ© son chĂąle bleu. Le tambour-maĂźtre des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta t’aime Ă  la passion » ajouta-t-elle. En descendant de l’escalier, Fabrice sentit que ses belles rĂ©solutions s’étaient envolĂ©es. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de l’attitude du comte Ă  son Ă©gard. Il voudrait lui proposer d’aller avec lui vers des fouilles Ă  Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir s’éloigner d’elle. Il mĂ©dita sur ce qu’elle venait de lui dire — Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac j’étais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincĂ©ritĂ© que mon compliment finit par une impertinence ; il s’agirait de dire Je t’aime de l’amitiĂ© la plus dĂ©vouĂ©e, etc., etc., mais mon Ăąme n’est pas susceptible d’amour. N’est-ce pas dire Je vois que vous avez de l’amour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en mĂȘme monnaie ? Si elle a de l’amour, la duchesse peut se fĂącher d’ĂȘtre devinĂ©e, et elle sera rĂ©voltĂ©e de mon impudence ; si elle n’a pour moi qu’une amitiĂ© toute simple
 et ce sont de ces offenses qu’on ne pardonne point. » [
] La duchesse le regardait avec admiration ; ce n’était plus l’enfant qu’elle avait vu naĂźtre, ce n’était plus le neveu toujours prĂȘt Ă  lui obĂ©ir ; c’était un homme grave et duquel il serait dĂ©licieux de se faire aimer. Elle se leva de l’ottomane oĂč elle Ă©tait assise, et, se jetant dans ses bras avec transport — Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.— Non, rĂ©pondit-il de l’air d’un empereur romain, mais je voudrais ĂȘtre sage. »[
] Par un transport naturel et malgrĂ© tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut l’air tout Ă©mu de cette scĂšne. — Vous inspirez des passions bien singuliĂšres, dit-il Ă  Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta l’audience de l’archevĂȘque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fĂ»t nommĂ© son premier vicaire gĂ©nĂ©ral, et, par la suite, dĂšs qu’il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-mĂȘme, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandĂ© un petit Ă©vĂȘchĂ© pour Fabrice 263. Il avait Ă©tĂ© question de recommandations pour lui, de l’enthousiasme de Fabrice, comparĂ© Ă  celui du pape Pie VII. L’affaire s’était ainsi conclue. Pendant le long rĂ©cit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait d’oĂč pouvait venir la passion subite de l’archevĂȘque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de l’archevĂȘque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour l’évĂȘque de Plaisance qui songeait Ă  lui succĂ©der sur le siĂšge de Parme et s’était alliĂ© Ă  la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui s’étendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines d’un temple. La journĂ©e Ă©tait belle. Il pouvait ĂȘtre six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tirĂ© quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontiĂšre de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti s’imagina que Fabrice Ă©tait lĂ  pour l’insulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une Ă©pĂ©e 266. Il menaça Fabrice qui Ă©carta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme d’un bĂąton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait Ă  s’emparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui Ă©clata prĂšs de l’oreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son Ă©pĂ©e. Fabrice essaya de lui Ă©chapper, encouragĂ© par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touchĂ© Ă  l’épaule 267 par un coup d’épĂ©e que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son Ă©pĂ©e. A ce moment-lĂ , il fut sur le point d’ĂȘtre tuĂ©. Fabrice se dĂ©gagea et s’enfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva prĂšs de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau d’épĂ©e dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta d’autres sans trop savoir ce qu’il faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le cĂŽtĂ© droit de la poitrine de Giletti et sortit vers l’épaule gauche ; au mĂȘme instant l’épĂ©e de Giletti pĂ©nĂ©trait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais l’épĂ©e glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti Ă©tait tombĂ©. Fabrice laissa Ă©chapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut Ă  la voiture et demanda un miroir pour Ă©valuer ses blessures. La vieille lui fit remarquer qu’il Ă©tait touchĂ© sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de l’argent aux ouvriers et s’élança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes Ă©taient Ă  admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer l’allure pour ne pas Ă©veiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais c’était lui qui avait tout l’argent 40 Ă©cus selon la vieille femme
 6, selon Marietta 270. Ces 34 Ă©cus de diffĂ©rence Ă©taient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napolĂ©ons. On arriva Ă  la frontiĂšre autrichienne. La vieille conseilla Ă  Fabrice d’entrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientĂŽt informĂ©e de la mort d’un homme. Il devait se rĂ©fugier Ă  Ravenne ou Ă  Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considĂ©ra le passeport de Giletti 271. Il n’avait guĂšre le choix. Il brĂ»la son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice diffĂ©rait de Giletti par la taille et par l’ñge. Il dĂ©cida de se sĂ©parer de tout ce qui pouvait l’identifier 272. Au bout du pont, un petit homme vĂȘtu de gris lui demanda d’entrer au bureau de police. L’employĂ© au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda s’il avait eu un accident. Fabrice s’attendait au pire. De fait, le commis Ă©tait un ami de Giletti et il ne savait comment rĂ©agir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait dĂ©jĂ  Ă  repasser de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Le commis dĂ©cida de sortir et un jeune homme s’occupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice s’éloignait dĂ©jĂ  quand il fut rattrapĂ© 275 par
 l’employĂ© qui lui demandait s’il n’avait rien Ă  dĂ©clarer. Fabrice rĂ©pondit qu’il allait chez un de ses parents. A peine entrĂ© dans Casal-Maggiore, Fabrice pĂ©nĂ©tra dans la Trattoria. Une femme Ă  demi-nue le reçut. Pendant qu’elle prĂ©parait le dĂ©jeuner, un homme d’une trentaine d’annĂ©es entra et salua Fabrice en l’appelant Votre Excellence » 276. L’homme se prĂ©senta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il Ă©tait malade, la duchesse lui avait offert une pension pour qu’il se consacrĂąt Ă  la poĂ©sie. Un jour, il avait conduit Fabrice Ă  la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit Ă  Ludovic qu’il venait de tuer un homme le matin mĂȘme Ă  six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et l’hĂŽtesse lui proposeraient mĂȘme de l’argent. Puis, le mari de l’hĂŽtesse, nommĂ© Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour Ă  la femme menaçait de fermer la Trattoria de la ThĂ©odolinde. Ludovic n’avait pas achetĂ© de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions Ă  ThĂ©odolinde et Ă  son mari 279. Puis, il fit passer des fossĂ©s Ă  Fabrice et lui donna de l’eau-de-vie car sa blessure Ă  la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour qu’il se repose. Il parla des rĂ©actions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa Ă  Fabrice de faire parvenir une lettre Ă  la duchesse. Il se prĂ©occupa de trouver de quoi Ă©crire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondĂ©ment endormi. Puis, il rĂ©digea deux lettres. Ludovic pensait que si l’on trouvait les lettres Ă©crites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa d’écrire lui-mĂȘme. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 
 Une barque arriva. Ludovic demanda Ă  Fabrice s’il voulait qu’il apporte lui-mĂȘme la lettre ou qu’il l’accompagne Ă  Ferrare. L’un des mariniers, nĂ© sur la rive droite du PĂŽ se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils Ă©vitĂšrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour rĂ©citer Ă  Fabrice ses sonnets 282 jugement assez nĂ©gatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice dĂ©barqua avant d’arriver Ă  Ponte Lago Oscuro. Il resta cachĂ© toute la journĂ©e et Ludovic le prĂ©cĂ©da Ă  Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donnĂ© de la fiĂšvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE

Lhiver Chapitre I: -Dar Chouafa Deux Ă©lĂ©ments dĂ©clenchent le rĂ©cit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part Ă  la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il cĂŽtoie. Il est fragile, solitaire, rĂȘveur, fascinĂ© par les mondes DĂ©couvrez ici le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre de L'Île au trĂ©sor 1883, le premier grand succĂšs de Robert Louis Stevenson, l'auteur de L'Étrange cas du Dr Jekyll et Mr. Hyde 1886. Stevenson est nĂ© en Écosse et mort en PolynĂ©sie ; grand voyageur, il est reconnu pour ses romans d'aventures et ses rĂ©cits fantastiques, dans lesquels abondent des scĂšnes frappantes et incroyablement visuelles. Stevenson est aussi rĂ©putĂ© pour sa grande habilitĂ© Ă  faire passer un message philosophique et implicite Ă  travers l'intrigue et les voulez savoir de quelle est l'histoire de l'Ăźle au trĂ©sor, on vous invite Ă  continuer la lecture de notre nouvel article L'Île au trĂ©sor, Stevenson rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre ! Index RĂ©sumĂ© de la partie 1 LE VIEUX BOUCANIER RĂ©sumĂ© de la partie 2 LE MAÎTRE COQ RĂ©sumĂ© de la partie 3 MON AVENTURE À TERRE RĂ©sumĂ© de la partie 4 LE FORTIN RĂ©sumĂ© de la partie 5 MON AVENTURE EN MER RĂ©sumĂ© de la partie 6 LE CAPITAINE SILVER RĂ©sumĂ© de la partie 1 LE VIEUX BOUCANIER RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Le vieux loup de mer de l'Amiral BenbowUn vieux capitaine, Billy Bones, s'installe avec son coffre Ă  L'Amiral Benbow, l'auberge tenu par les parents du jeune Jim. Le soir, le capitaine injure les clients, raconte des histoires de pirates et s'enivre de rhum. En journĂ©e, il scrute l'horizon avec sa lunette, inquiet de voir venir un marin Ă  une jambe. Il charge Jim de l'avertir s'il voit cet homme du nom de Chien Noir. Seul le mĂ©decin et magistrat Livesey ne se laisse pas intimider par le vieux loup de du chapitre 2 OĂč Chien Noir fait une apparitionLe pĂšre de Jim est malade. Chien Noir surprend Billy Bones et les deux se battent. Chien Noir s'enfuit blessĂ© et Bones subit une crise d'apoplexie. Le docteur Livesey parvient Ă  le sauver et le sermonne du chapitre 3 La tache noireBilly Bones confie Ă  Jim qu'on en a aprĂšs sa carte au trĂ©sor et qu'il redoute la tache noire. Le pĂšre de Jim meurt, ce qui plonge le garçon dans une tristesse infinie. Ignorant la mise en garde du docteur Livesey, Billy Bones boit du l'aveugle arrive devant l'auberge et prĂ©sente Ă  Billy Bones la tache noire. Le vieux Bones meurt d'une seconde crise d' du chapitre 4 Le coffre de merJim et sa mĂšre partent se rĂ©fugier dans le village voisin. Les villageois sont terrorisĂ©s et seul Dogger part chercher l'aide de Livesey. Jim et sa mĂšre reviennent Ă  l'auberge, ouvrent le coffre de Billy Bones et y trouvent de l'or ainsi qu'une toile cirĂ©e repliĂ©e. Au loin les pirates arrivent. Jim prend le paquet en toile cirĂ©e et va se cacher sous un pont avec sa du chapitre 5 La fin de l'aveuglePew l'aveugle et les pirates pillent l'auberge. Il trouve Billy Bones mort et cherche en vain le "paquet de Flint". Pew leur ordonne de chercher le garçon et sa mĂšre. Mais la cavalerie arrive et Pew l'aveugle n'a pas pu fuir comme les autres pirates, il meurt sous les sabots enragĂ©s des du chapitre 6 Les papiers du capitaineLes cavaliers emmĂšnent Jim au chĂąteau de Trelawney oĂč se trouve Livesey. Jim raconte tout et montre le paquet. Le docteur ouvre la toile et trouve un carnet de bord et une carte au trĂ©sor du capitaine dĂ©cide d'affrĂ©ter un bateau Ă  Bristol pour partir Ă  la chasse au trĂ©sor. Il sera l'amiral, Jim le garçon de cabine, Livesey le mĂ©decin de bord. Trois serviteurs, Hunter, Joyce et Redruth se joignent Ă  l'expĂ©dition. RĂ©sumĂ© de la partie 2 LE MAÎTRE COQ RĂ©sumĂ© du chapitre 7 Je vais Ă  BristolLivesey va Ă  Londres pour chercher un remplaçant, de son cĂŽtĂ© Trelawney achĂšte une goĂ©lette - L'Hispaniola - grĂące Ă  son vieil ami Blandly et engage des marins, dont le maĂźtre-coq unijambiste Long John Silver. Mais Trelawney n'a pas Ă©tĂ© discret et tout le monde Ă  entendu parler du trĂ©sor. Jim dit adieu Ă  sa mĂšre et les rejoint. Le docteur est arrivĂ© et le dĂ©part est fixĂ© au du chapitre 8 A l'enseigne de La Langue-VueLe maĂźtre-coq manque Ă  l'appel. Jim va Ă  la taverne le chercher il a des soupçons sur lui et pense que c'est le pirate redoutĂ© par Billy Bones. Le jeune aperçoit alors Chien Noir qui s'enfuit. On envoie deux hommes Ă  sa poursuite, en vain. Jim et le maĂźtre-coq du chapitre 9 OĂč il est question de poudres et d’armesLe capitaine de l'Hispaniola, le capitaine Smollet, est mĂ©content il n'aime ni le voyage, ni son second, il n'a pas confiance en l'Ă©quipage et il demande Ă  ce que les armes et les munitions soient transfĂ©rĂ©es de la cale Ă  la du chapitre 10 Le VoyageLe bateau lĂšve l'ancre. Les marins semblent obĂ©ir au maĂźtre-coq. Ils entament un chant de pirates, celui de Billy Bones. Le voyage dure deux mois. Le second Arow se noie au cours d'une du chapitre 11 Ce que j'entendis dans la barrique de pommesLe capitaine Smollet n'aime pas le laisser-aller de Trelawney et la maniĂšre gentillette dont il s'adresse aux marins. Jim va Ă  la barrique chercher une pomme, la trouve presque vide, s'endort et surprend une discussion entre le maĂźtre-coq Silver et les marins Silver Ă©tait aux ordres du capitaine Flint. Le quartier-maĂźtre IsraĂ«l Hands propose une mutinerie sanglante. Silver lui dit d'attendre la dĂ©couverte du trĂ©sor. Jim manque de se faire repĂ©rer, mais la vigie signale la terre en vue...RĂ©sumĂ© du chapitre 12 Conseils de guerreLe capitaine Smollet offre Ă  boire aux marins pour leur travail. Il fait ainsi diversion pour pouvoir discuter en cabine avec Jim et ses amis. Jim raconte tout et ils prennent la dĂ©cision de faire comme si de rien n'Ă©tait. Les 7 dont Jim pensent attaquer les 19 mutins au moment venu, mais le rapport de force est inĂ©gal...RĂ©sumĂ© du chapitre 13 OĂč commence mon aventureL'Hispaniola jette l'ancre et 6 marins descendent Ă  terre, dont Silver et Jim. Ce dernier se sauve dĂšs qu'il a posĂ© le pied Ă  terre. RĂ©sumĂ© de la partie 3 MON AVENTURE À TERRE RĂ©sumĂ© du chapitre 14 Le premier coupJim Ă©pie Silver et ses hommes Alan et Tom, deux honnĂȘtes marins qui refusent le complot, sont assassinĂ©s. Jim poursuit son chemin Ă  travers la du chapitre 15 L'homme de l'ĂźleUne avalanche de pierre se dĂ©clenche, Jim lĂšve la tĂȘte et voit un homme poilu qui le pourchasse. Cet homme s'appelle Ben Gunn. VoilĂ  3 ans qu'il erre sur l'Ăźle Ă  moitiĂ© fou. Il appartenait Ă  l'Ă©quipage de Flint et a vu le capitaine enterrer le trĂ©sor, aux cĂŽtĂ©s de Silver et Bones. RĂ©sumĂ© de la partie 4 LE FORTIN RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Comment le navire fut abandonnĂ©Hunter annonce Ă  Livesey, Smollet et Trelawney que Jim a secrĂštement gagnĂ© l'Ăźle avec Silver et ses hommes. Ils s'inquiĂštent pour lui Livesey et Hunter partent Ă  sa recherche. Ils trouvent un fortin et une source d'eau douce. Ils entendent le cri d'un homme qu'on tue Livesey pense que c'est Jim. Il revient au bateau chercher du du chapitre 17 Le dernier voyage du petit canotUn canot est mis Ă  l'eau avec des armes et des provisions. Les pirates restĂ©s Ă  bord tirent au canon. Trelawney abat un pirate et ils atteignent le rivage ; mais les provisions sont du chapitre 18 Fin du premier jour du combatLivesey et ses amis s'installent au fortin. Silver et son Ă©quipe les attaquent. Dans la bataille, il y a un mort de chaque cĂŽtĂ© Redruth et un pirate Ă  Silver, qui bat en retraite avec ses hommes. Ils manquent de provisions. Jim les du chapitre 19 La garnison dans le fortinJim a promis Ă  Ben Gunn de lui donner une part du butin et de le ramener en Europe. Jim raconte son aventure aux autres et vice versa. On enterre Redruth. Une dĂ©cision est prise obliger Silver et ses hommes Ă  repartir Ă  bord de l' du chapitre 20 L’ambassade de SilverSilver se prĂ©sente en tenue de capitaine avec un drapeau blanc. Smollet va discuter avec lui Silver exige qu'on lui remette la carte. Ils ne parviennent pas Ă  un accord et la guerre est officiellement du chapitre 21 L'attaqueSmollet et son Ă©quipe prĂ©parent leur dĂ©fense. Silver et ses hommes attaquent Smollet est blessĂ©, Hunter et Joyce meurent. Cinq mutins sont tuĂ©s et Silver ordonne le repli. RĂ©sumĂ© de la partie 5 MON AVENTURE EN MER RĂ©sumĂ© du chapitre 22 DĂ©but de mon aventure en merLivesey soigne les blessĂ©s pendant la trĂȘve, puis va voir Ben Gunn. Jim part sans rien dire Ă  personne il va chercher l'embarcation que Ben Gunn a cachĂ©e. Le jeune garçon, Ă©pris d'aventure, dĂ©cide de couper les cordages de l'Hispaniola...RĂ©sumĂ© du chapitre 23 À marĂ©e descendanteJim a du mal a manƓuvrer le canot de Ben Ă  cause des vagues. Il parvient Ă  couper les amarres de la goĂ©lette. À bord, IsraĂ«l Hands se bat avec un autre pirate. ÉpuisĂ©, Jim s'endort Ă  bord du du chapitre 24 Le voyage du coracleJim se rĂ©veille et constate que la marĂ©e a, par chance, repoussĂ© le canot au sud-ouest de l'Ăźle, jusqu'au Cap des Bois. Il voit l'Hispaniola partir Ă  la dĂ©rive et se demande si les mutins n'ont pas dĂ©sertĂ©. Il dĂ©cide d'approcher le du chapitre 25 J'amĂšne le pavillon noirÀ bord deux mutins, dont l'un est mort. Seul IsraĂ«l Hands est vivant, mais il est ivre mort. Jim prend le contrĂŽle du du chapitre 26 IsraĂ«l HandsJim rejoint la cĂŽte et IsraĂ«l, qui feignait d'ĂȘtre blessĂ© et inoffensif, tente de poignarder le garçon. Jim esquive et tire. Hands du chapitre 27 "PiĂšces de huit !"Jim rejoint le fortin de nuit. Tout le monde dort. Soudain, on entend "PiĂšces de huit ! PiĂšces de huit !" c'est le perroquet de Flint... le fortin est aux mains de Silver. RĂ©sumĂ© de la partie 6 LE CAPITAINE SILVER RĂ©sumĂ© du chapitre 28 Dans le camp ennemiJim est fait prisonnier. Silver lui propose de se joindre Ă  lui et explique qu'il a conclu un marchĂ© avec Livesey Livesey abandonne le fortin et Silver les laisse partir. Jim revient sur le soir oĂč il a surpris Silver comploter, puis il avoue avoir cachĂ© l'Hispaniola. Les pirates veulent tuer Jim. Ce dernier conclut un marchĂ© avec Silver l'unijambiste l'aide Ă  Ă©chapper aux pirates et Jim plaidera en sa faveur une fois rentrĂ©s en Angleterre, lui Ă©vitant ainsi la du chapitre 29 Encore la tache noireLes pirates n'approuvent pas l'attitude protectrice de Silver. Ils se rĂ©unissent et dĂ©cident de remettre Ă  Silver la tache noir qui annonce sa mort prochaine. Silver annonce qu'il possĂšde la carte au trĂ©sor et la tension du chapitre 30 Prisonnier sur paroleLivesey arrive au fortin et soigne des ennemis blessĂ©s. Jim rĂ©vĂšle au mĂ©decin le double-jeu de du chapitre 31 Le point de repĂšre de FlintLes pirates partent Ă  la recherche du trĂ©sor, avec Jim en otage. Ils tombent sur le squelette d'un marin tuĂ© par Flint, un certain Allardyce. Les pirates poursuivent l'esprit hantĂ© par le souvenir de du chapitre 32 La voix dans les arbresAlors que Silver et les pirates se reposent, on entend une voix aiguĂ« dans la forĂȘt. Ils pensent que c'est le fantĂŽme de Flint. Silver rassure les pirates et ils arrivent au trĂ©sor... Mais les caisses sont du chapitre 33 La chute d’un chefLes pirates se rĂ©voltent, mais Ben Gunn et Livesey tirent depuis les buissons, abattant deux pirates et faisant fuir les autres. Silver et Jim se joignent Ă  eux et apprennent que Ben Gunn, lors de ses longues annĂ©es d'errance est tombĂ© sur le trĂ©sor et qu'il l'a cachĂ©. Il avait conclu un pacte avec Livesey contre les du chapitre 34 Et dernierDe tous les mutins, seuls trois ont survĂ©cu Jim et ses amis chargent l'or sur l'Hispaniola et les abandonnent. Silver profite d'une escale dans les AmĂ©riques espagnoles pour voler un sac d'or et s'enfuir. À Bristol, le reste du butin est partagĂ© entre tous les amis et chacun reprend le cours normal de son existence. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  L'Île au trĂ©sor, Stevenson rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Formation. pourlequel on trouve un rĂ©sumĂ© puis successivement l’examen de : l’intĂ©rĂȘt de l’action (page 4), l’intĂ©rĂȘt littĂ©raire (page 7), l’intĂ©rĂȘt documentaire (page 8), l’intĂ©rĂȘt psychologique (page 9), l’intĂ©rĂȘt philosophique (page 11), la destinĂ©e de l’Ɠuvre (page 13). Bonne lecture ! 2 RĂ©sumĂ© Chapitre I Son neveu raconte comment, parti, naĂŻf, enthousiaste "Il Ă©tait une fois un vieux couple heureux" de M. Khair-Eddine RĂ©sumĂ© des Chapitres Chapitre 1 Un vieux couple dans un village reculĂ© Le vieux couple, BouchaĂŻb et sa femme, menait une vie dans un village montagneux au Sud du pays. AprĂšs plusieurs pĂ©riples au Nord et dans une partie de l'Europe, Bouchaib revient Ă  son village natal. C'est un bon croyant et fin lettrĂ© qui possĂ©dait Ă  Mazagan une Ă©choppe lui permettant de vivre Ă  l'aise dans ce village reculĂ©. Les deux vieux vivaient en bons termes avec la nature hostile et les voisins. Et mĂȘme s'ils n'avaient pas d'enfants, ils n'Ă©prouvaient aucune amertume. Chapitre 2 Un homme d'honneur En sa qualitĂ© de policier du village, le Vieux reçut, du temps de la colonisation, un Mokhazni venu chercher des rĂ©sistants en fuite. Il le rabroua en lui signifiant sĂšchement que les fuyards n'Ă©taient pas au village, et en informa les concernĂ©s qui continuĂšrent Ă  vivre en toute quiĂ©tude. AprĂšs s'ĂȘtre dĂ©lectĂ© de ce souvenir qui lui Ă©tait cher, BouchaĂŻb alla tendre un piĂšge pour attraper des liĂšvres. Le lendemain, il en rapporta deux et somma sa femme d'offrir un peu de viande Ă  une vieille voisine. Avant de dormir, il dit Ă  sa femme que le lendemain, deux bƓufs seraient sacrifiĂ©s Ă  la mosquĂ©e, et lui parla d'un rĂȘve qui hantait ses nuits. Chapitre 3 Le rĂȘve lancinant Cette nuit-lĂ , le sommeil du Vieux est troublĂ© par le mĂȘme rĂȘve il tombait du haut d'un amandier qu'il grimpait. Le matin, il se rendit, en compagnie du boucher et d'un vieillard vĂ©nĂ©rable, Ă  "la MosquĂ©e haute" oĂč rĂ©gnait une ambiance de fĂȘte qui se dĂ©roulait dans un rituel mĂ©morable. Chapitre 4 Le souvenir douloureux de l'occupation françaiseEn buvant le thĂ© et en fumant, il se rappela l'histoire du Maroc sous l'occupation française et les circonstances qui l'avaient conduit Ă  s'installer dĂ©finitivement dans le village il avait fui les villes meurtriĂšres et misĂ©rables pour s'Ă©tablir dans le giron des montagnes oĂč rĂ©gnaient la quiĂ©tude et la sĂ©curitĂ©. BouchaĂŻb parla Ă  sa vieille Ă©pouse du passĂ© colonial en en faisant le procĂšs. AprĂšs, il s'endormit pour f aire la sieste; mais ne tarda pas Ă  se rĂ©veiller en sursaut Ă  cause du rĂȘve qui le persĂ©cutait. Il se remit Ă  fumer et Ă  boire le thĂ© en contemplant la montagne oĂč la chasse du mouflon Ă©tait une entreprise Ă  haut risque pour des chasseurs peu aguerris. Et de se rappeler ses anciennes parties de chasse en compagnie d'amis, dont certains avaient Ă©tĂ© des bandits qui pillaient les campagnes, AprĂšs le retour de la Vieille, qui Ă©tait allĂ©e donner Ă  manger et Ă  boire aux bĂȘtes qu’elle affectait, il lui parla d'une scolopendre mille-pattes venimeux des rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes et tropicales, dont la premiĂšre paire de pattes est transformĂ©e en crochets Ă  venin logeant dans les fentes du plafond et d'un serpent dans le rĂ©duit de l'Ăąne, en affirmant qu'ils ne reprĂ©sentaient aucun danger pour eux. Ils conversĂšrent un long moment des rapports entre les bĂȘtes et les hommes et de leur familiaritĂ© avec les bĂȘtes. La femme en vint Ă  se dĂ©soler de l'absence de progĂ©niture, mais son mari la consola en lui citant les noms de prophĂštes et de rois qui n'avaient pas d'enfants. Chapitre 5 La modernitĂ© envahissante Les deux vieux assistaient Ă  la modernitĂ© envahissante qui gagnait du terrain chaque jour. La premiĂšre maison de bĂ©ton, dont le propriĂ©taire est un Casablancais, apparut Ă  proximitĂ© du cimetiĂšre, au lendemain de l'indĂ©pendance. Des pistes furent amĂ©nagĂ©es et des voitures les sillonnĂšrent. Les anciennes maisons se ruinaient graduellement, surtout celles qui trĂŽnaient au sommet de la montagne. Des pompes d'eau firent irruption dans le village; les bruits des radios dĂ©chirĂšrent le silence des lieux. Le Vieux resta le gardien de la tradition. Chapitre 6 La mĂ©moire saccagĂ©e par les mercantilistes La modernitĂ© et la tradition cohabitaient bon grĂ© mal grĂ©. Les villageois continuaient Ă  cultiver leurs terres et Ă  se rendre au souk hebdomadaire en vue de s'approvisionner en produits modernes. Mais la femme de BouchaĂŻb rechignait toujours Ă  aller Ă  la minoterie installĂ©e dans le village pour faire moudre ses cĂ©rĂ©ales; elle utilisait toujours sa meule. Et elle veillait pieusement Ă  ses bijoux en argent qu'elle prĂ©fĂ©rait Ă  ceux en or. Le couple dĂ©plora le pillage du patrimoine archĂ©ologique, des bijoux ancestraux et des articles en bois porteurs d'histoire, par les trafiquants de tous acabits qui les revendaient Ă  des Ă©trangers. Et le Vieux de mettre sa femme en garde contre les camelots rapaces qui rĂŽdent dans les villages. BouchaĂŻb et sa femme Ă©taient affligĂ©s par ces changements rapides qui annonçaient la ruine des valeurs ancestrales la dĂ©pravation des jeunes Ă  cause de la ville, le culte de l'argent, la rapacitĂ© qui mettait Ă  mal les relations familiales et humaines, l'irrespect des coutumes. Ils stigmatisaient notamment 1'alcool et ses retombĂ©es dĂ©sastreux sur les jeunes. AprĂšs cette conversation sur les temps ingrats, BouchaĂŻb rĂ©vĂ©la Ă  sa femme qu’il Ă©tait en train d'Ă©crire des poĂšmes. Chapitre 7 Le tremblement de terre entre explication scientifique et mĂ©taphysique Un jour, Ă  la fin de l'Ă©tĂ©, aprĂšs de bonnes rĂ©coltes, BouchaĂŻb fumait alors que sa femme prĂ©parait le tajine. Un chat roux et une mule avaient remplacĂ© le chat noir et l'Ăąne morts depuis quelques temps. Le nouveau fĂ©lin disparut vite aprĂšs avoir goĂ»tĂ© Ă  peine sa pitance. La nuit, le couple sentit un tremblement de terre. Le lendemain les deux Vieux apprirent que la ville d'Agadir avait Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite. Les habitants du village, pris de panique, firent montre d'une grande piĂ©tĂ©. D'aucuns virent un chĂątiment divin, contrairement Ă  BouchaĂŻb qui expliqua scientifiquement ce cataclysme naturel. AprĂšs une longue attente, les paysans se rĂ©jouirent des pluies torrentielles qui s'abattirent sur leur village. Ces paysans, qui peinaient beaucoup pour subsister, prĂ©fĂ©raient rester dans leur terroir que d'aller chercher une illusoire fortune dans les villes pestilentielles au Nord du pays, oĂč les parvenus sont arrogants et avares. Dans ces villes rĂ©gnaient la pauvretĂ©, la mendicitĂ© et l'indiffĂ©rence Ă  l'Ă©gard du prochain. Chapitre 8 L'Europe et la ville corrompent les cƓurs et les mƓurs Le Vieux restait attachĂ© Ă  son village; il refusait catĂ©goriquement de le quitter pour s'installer dans les ghettos de la ville, Ă  l'instar des jeunes Ă©blouis par la vie moderne. Ces derniers, ingrats Ă  la terre qui les a nourris, Ă©migrent pour exercer de sots mĂ©tiers dans des conditions dĂ©plorables. La plupart de ceux qui ont Ă©migrĂ© vers l'Europe ne sont pas mieux lotis ils vivotent dans l'humiliation. Leurs enfants, nĂ©s en terre d'exil sont dĂ©pravĂ©s; ils ne respectent pas les vivants et profanent les tombes des ancĂȘtres. Chapitre 9 L'histoire du saint mĂ©connu L'hiver Ă©tait rude; les habitants du village restaient tapis dans leurs demeures. Le couple conversa du nouveau fqih, jeune homme venu de l'institut de Taroudant en remplacement de l'ancien maĂźtre d'Ă©cole mis en retraite. Pendant que la femme prĂ©parait, comme d'habitude, le tajine, le Vieux Ă©crivait l'histoire Ă©pique d'un saint mĂ©connu, Il lut Ă  voix haute un fragment du poĂšme qu'il avait composĂ©. Son Ă©pouse le trouva fascinant. Chapitre 10 EnvolĂ©e lyrique Ă  propos de l'orange Le Vieux se rĂ©jouit de l'avĂšnement de la verdure printaniĂšre aprĂšs les averses de l'hiver, ce qui permit au couple de manger des fruits et des lĂ©gumes frais. Un matin ensoleillĂ© oĂč les villageois Ă©taient gais, BouchaĂŻb sortit son attirail d'Ă©criture. En sirotant le thĂ© Ă  l'absinthe, il pensa aux vieilles filles qui ne trouvaient pas de maris. Il conclut que le sort de ces derniĂšres est mieux que celui des femmes mariĂ©es, battues par leurs Ă©poux et affaiblies par les multiples grossesses. Il continua l'Ă©criture quand sa femme, qui revenait de l'extĂ©rieur, lui apporta des oranges. Il n'en mangea pas, Ă©tant occupĂ© par l'inspiration. Mais lorsqu'il rĂ©digea plusieurs pages, il dĂ©gusta une orange en dĂ©bitant un discours poĂ©tique sur ce fruit. AprĂšs le repas, un plat decouscous aux navets, il parla Ă  sa femme du Mokaddem, un ancien trafiquant, et s'endormit. Chapitre 11 Les touristes Le Vieux continuait l'Ă©criture de la vie du saint mĂ©connu tout en initiant sa femme aux mystĂšres du monde. Le lendemain, un guide touristique vint le voir pour louer sa mule et des Ăąnes cinq touristes amĂ©ricains voulaient faire une randonnĂ©e dans la montagne. L’un d'eux Ă©tait un Ă©tudiant qui faisait une recherche sur les coutumes de la rĂ©gion; les autres des contestataires de la politique belliqueuse de leur pays. BouchaĂŻb invita les visiteurs Ă  prendre du thĂ©, mais il refusa de louer sa monture. PressĂ©s, le guide et les touristes s'excusĂšrent et partirent. Chapitre 12 L'Ă©criture Les touristes partis, le Vieux descendit dans le jardin oĂč il observa le chat aux aguets pour attraper un oiseau. AprĂšs avoir prĂ©parĂ© le thĂ©, il se mit Ă  Ă©crire. Au dĂ©jeuner, il informa sa femme de la visite du guide. Ce dernier ne tarda pas Ă  rĂ©apparaĂźtre pour lui dire qu'il n'avait pas trouvĂ© de bĂȘtes de location les villageois en avaient besoin pour leurs travaux de champ. Chapitre 13 La circoncision Deux jours plus tard, Salem, un jeune Noir, vint inviter le Vieux Ă  la fĂȘte de circoncision des deux garçons de l'adjudant. Il se rendit Ă  la demeure de son hĂŽte qui le reçut chaleureusement. La circoncision des deux enfants effrayĂ©s terminĂ©s, les invitĂ©s conversĂšrent autour de ce rite et de l’excision dans certains pays africains. AprĂšs ils allĂšrent manger du couscous aux tripes, et partirent. Chapitre 14 Le transistor japonais Le Vieux vitupĂ©ra contre les riches qui s'Ă©taient installĂ©s dans le village, et condamne leurs vices, leur engouement pour la modernitĂ© fallacieuse et leurs fortunes bĂąties grĂące au vol. Sa colĂšre s'apaisa Ă  la vue des amandiers fleuris. Ce matin -lĂ  de fĂ©vrier, il alla Ă  la minoterie en vue de rĂ©cupĂ©rer un colis en provenance de l'Hexagone. De retour chez lui, il y trouva, outre le thĂ© et le tabac que lui envoyait rĂ©guliĂšrement chaque trimestre un ami rĂ©sidant en France, un transistor japonais et une robe française pour la Vieille. AussitĂŽt, il se mit Ă  Ă©couter les paroles d'Ahwach. Son Ă©pouse apprĂ©cia beaucoup ces chants berbĂšres. Chapitre 15 Les ennuis d'Amzil Le Vieux fit venir Amzil pour qu'il ferre la meule. Le travail achevĂ©, il invita le marĂ©chal-ferrant Ă  prendre un verre de thĂ©. Ce dernier lui conta ses ennuis Ă  cause de l'accouchement difficile de sa femme, et lui parla de la bienfaisance de Haj LahcĂšne qui l'avait aidĂ©, Chapitre 16 la modernitĂ© a ruinĂ© le marĂ©chal-ferrant Au dĂźner, BouchaĂŻb relata Ă  sa femme la mĂ©saventure d'Amzil et ne manqua pas de louer la gĂ©nĂ©rositĂ© et la noblesse de Haj LahcĂšne. Il se dĂ©sola Ă  cause de la ruine du marĂ©chal-ferrant provoquĂ©e par l'industrie moderne et la concurrence des produits Ă©trangers que les gens se procuraient volontiers. Avant de dormir, le Vieux Ă©couta Ă  la radio l'Ahwach. Chapitre 17 L'attrait de la modernitĂ© Depuis l'agrandissement du magasin du village, les gens n'allaient que rarement au souk hebdomadaire; mĂȘme le Vieux dĂ©rogeait Ă  cette tradition. Ce jour-lĂ , il fut au magasin dans le but de faire des emplettes il voulait se procurer des objets modernes, dont un rĂ©chaud Ă  gaz. Chapitre 18 Le Vieux, fidĂšle aux traditions Lorsque le patron du magasin lui conseilla de se procurer des engrais, BouchaĂŻb s'indigna et refusa net. Il acheta un cuissot de chevreau et des plants puis revint chez lui. AprĂšs avoir plantĂ© les herbes achetĂ©es au magasin, il se remit Ă  Ă©crire l'histoire du saint, avec l'espoir qu'un jour quelqu'un dĂ©couvrirait le manuscrit et le publierait. Chapitre 19 Écrire contre l'oubli Les propriĂ©taires vendirent leur troupeau de chĂšvres et de brebis; ils n'en voulaient plus. L’aĂŻeule, doyenne de la rĂ©gion, refusait cependant de quitter la demeure dĂ©labrĂ©e oĂč elle vĂ©gĂ©tait en compagnie de son fils dĂ©muni. Le Vieux vouait un grand respect Ă  cette vieille femme. Il Ă©tait affligĂ© Ă  l'idĂ©e qu'aprĂšs la mort de la doyenne, le fils, reniĂ© par ses frĂšres, vende la demeure qui serait dĂ©molie. BouchaĂŻb dĂ©plora la vente du troupeau, dernier symbole de la rĂ©gion gagnĂ©e par une modernitĂ© frĂ©nĂ©tique. Le troupeau lui rappelait l'AncĂȘtre venu du Sahara pour s'installer dans la rĂ©gion. C’est pour prĂ©server ce patrimoine que le Vieux Ă©crivait. Chapitre 20 De beaux poĂšmes La medersa, attenante Ă  un sanctuaire, Ă©tait dirigĂ©e par un jeune imam lettrĂ©. Le Vieux, qui lui avait confiĂ© depuis quelques jours une partie de son manuscrit, se rendit ce matin-lĂ  Ă  l'Ă©cole pour le voir. Ce dernier fit des Ă©loges enthousiasmĂ©s aux poĂšmes, et promit Ă  l'auteur d'Ɠuvrer pour leur publication. De retour Ă  la maison, sa femme lui fit savoir que H'mad leur avait apportĂ© deux perdreaux, et rĂ©vĂ©la son intention de faire moudre son orge Ă  la minoterie. Le Vieux lui donna raison en expliquant qu'il y avait de bonnes et de mauvaises choses dans la modernitĂ©. Chapitre 21 La publication de l'Ɠuvre du Vieux Au grand Ă©tonnement de son Ă©pouse, le Vieux se rĂ©veilla au milieu de la nuit pour se mettre Ă  Ă©crire. Il la rassura en disant que l'Ă©criture le rajeunissait. AprĂšs quelques semaines de travail, il acheva son Ɠuvre et fut voir l'imam Ă  la medersa. Ce dernier la fit calligraphier par l'un de ses disciples et garda Ă  la bibliothĂšque la belle calligraphie dans l'espoir qu'un mĂ©cĂšne veuille l'imprimer. Un mois plus tard, un professeur Ă  l'institut de Taroudant ouvrit une souscription, et le livre vit le jour. Mais bien que les medias aient ignorĂ© cette Ɠuvre, un chantre manifesta son dĂ©sir de mettre l'histoire en chanson. Le Vieux refusa; mais sur insistance de l'Ă©diteur et de l'imam, il finit par accepter cette offre. Ainsi, l'auteur gagna de l'argent dont il offrit une partie Ă  l'imam pour la rĂ©fection de la medersa. Chapitre 22 Diffusion audiovisuelle des poĂšmes Le Vieux accepta la diffusion audiovisuelle de son livre, car de la sorte les analphabĂštes y auraient accĂšs. Cependant, il prĂ©fĂ©rait des lecteurs lettrĂ©s capables d'apprĂ©cier la beautĂ© de son Ɠuvre. Sa femme fut contente quand on le qualifia Ă  la radio d'Agadir de grand poĂšte. BouchaĂŻb lui promit d'acheter un lecteur de cassettes afin qu'elle puisse Ă©couter ses poĂšmes qui seraient enregistrĂ©s sur 23 Le poĂšme Tislit Ouaman Quelques jours plus tard, le Vieux acheta au magasin un lecteur, des cassettes de Haj BelaĂŻd et une lampe Ă  gaz. Lorsqu'il fut de retour Ă  la maison, il confia Ă  son Ă©pouse son intention d'Ă©crire un poĂšme intitulĂ© Tislit Ouaman. En sa qualitĂ© de poĂšte devin, il exprima sa crainte d'une imminente sĂ©cheresse qui aurait des effets dĂ©sastreux. Chapitre 24 L'incendie du verger Un jour, BouchaĂŻb assista Ă  l'incendie du verger d'Oumouh. Le lendemain, il apprit qu'on avait trouvĂ© dans le verger des canettes de biĂšre et des mĂ©gots. Il Ă©tait sĂ»r que Oumouh serait dĂ©dommagĂ© par les parvenus dont les fils dĂ©pravĂ©s avaient provoquĂ© l'incendie. Le couple conversa longuement de la famille dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e d'Oumouh, aprĂšs quoi BouchaĂŻb continua Ă  Ă©crire son poĂšme en fumant et en sirotant le thĂ©. Chapitre 25 La visite de l'ami de France Un matin, Radwane, le vieil ami de France, vint aprĂšs trente ans d'exil, rendre visite au Vieux. Le visiteur dit qu'on parlait Ă  Paris de son livre. Il dĂ©plora les conditions de vie des Ă©migrĂ©s dans l'Hexagone, notamment Ă  cause de la montĂ©e du fascisme et du racisme. Les deux hommes en vinrent Ă  deviser de la modernitĂ© fallacieuse du village oĂč rĂšgnent la misĂšre et le culte de l'argent. Au moment oĂč ils parlaient de l'Ăąne et de la mule, le Vieux et le visiteur entendirent un coup de feu. L'hĂŽte expliqua que c'Ă©tait H'mad qui chassait les perdreaux. Dix minutes plus tard, le braconnier apporta six volatiles ensanglantĂ©s. Le dĂ©jeuner terminĂ©, Radwane dit au Vieux qu'il devait partir Ă  Agadir oĂč il avait rendez-vous avec des personnes importantes il comptait acheter une ferme d'agrumes et installer une usine de production de jus d'orange. AprĂšs les salutations d'usage, le visiteur partit et le Vieux s'endormit. Chapitre 26 La sĂ©cheresse Cet hiver-lĂ , la saison s'annonçait mal Ă  cause des pluies qui tardaient Ă  venir. C'Ă©tait la sĂ©cheresse. Les bĂȘtes crevaient de faim et de soif. Et bien que les autoritĂ©s aient dĂ©crĂ©tĂ© qu'on ne sacrifierait pas de moutons Ă  l'occasion de l'AĂŻd El Kabir, certaines gens Ă©gorgĂšrent des ovins. Dans les bidonvilles, Ă©clata une Ă©meute qui fut rĂ©primĂ©e dans le sang. C'est alors que l'État se mit Ă  construire des barrages. Au village, les effets de la sĂ©cheresse ne se faisaient pas sentir avec acuitĂ©. La vieille dit Ă  son mari que ce qu’il avait prĂ©dit dans son poĂšme Tislit Ouaman, se rĂ©alisa. Et de lui demander des livres pour leur vieille voisine lettrĂ©e. Le vieux apprit Ă  sa femme Ă  faire fonctionner le magnĂ©tophone pour qu'elle puisse Ă©couter ses poĂšmes mis en chanson par un raĂŻs. Dans ces poĂšmes, il parlait de l'amour, de la beautĂ© et de la nature. En buvant le thĂ©, le Vieux contemplait la montagne et rĂ©flĂ©chissait aux changements que le temps apportait. Il se souvint de Khoubbane qui lui apportait ses porte-plumes, ses crayons et ses cahiers. C'Ă©tait un homme qui aimait sa femme d'un amour profond. Chapitre 27 L'espoir La deuxiĂšme annĂ©e de sĂ©cheresse Ă©tait plus terrible, Les bourgades furent dĂ©sertĂ©es par les habitants. Cependant le Vieux ne s'inquiĂ©tait pas pour son village, Il stigmatisait ceux qui Ă©migrent pour s'entasser dans les ghettos des villes, et les parvenus indiffĂ©rents au sort des dĂ©munis. En dĂ©pit du malheur, BouchaĂŻb restait confiant dans l'avenir. MYbA. 361 395 212 144 211 167 303 370 24

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